Notre Tomtom impérial aux Carrières, son récit de course

La course des Carrières, 21 kils, Mondeville (91), dimanche 18 mai 2014

par Thomas BENICHOU, Team Outdoor Paris – Adidas

Dimanche 18 Mai 2014, rendez-vous est donné à Mondeville dans l’Essonne, pour la traditionnelle course des carrières, pour laquelle le magasin Team-Outdoor est partenaire. Donc en plus de courir dans un cadre privilégié et verdoyant, avec des bosses, des rochers, du sable, c’est l’occasion de retrouver les franciliens du Team, ainsi qu’une bonne vingtaine de clients du magasin.

Antoine Allongue passe me chercher et nous nous rendons tranquillement à Mondeville. J’en profite pour montrer à Tonio comment marche le GPS qui est présent dans la voiture. Oui je sais ce n’est pas sa voiture. Mais quand même. Bref, une fois arrivés et inscrits, nous disons bonjour à tout le monde et sommes attendus pour la photo d’avant course à 9h10. Or quand Antoine commence à parler, ça peut (parfois) durer longtemps, si bien que nous arrivons en retard pour la photo, et du coup nous ne sommes pas sur la photo, ce qui nous vaut une petite réflexion méritée du captain…..

Pour ma part, ayant couru la veille au soir sur le 3000m steeple aux interclubs, je me contente de m’échauffer entre 5 et 10 minutes maximum. Le plan de course est simple : Je ne pars pas trop vite et je vais essayer de rester devant sans prendre la tête.

Le départ est donné, et étant parti en première ligne, je me retrouve rapidement devant, avec Antoine, Pierre, Bben et Nico. Les trois premiers kilomètres sont plutôt tranquilles, en effet ils sont tout plats, le temps d’arriver dans la foret, et le rythme n’est pas hyper soutenu. Rapidement, deux coureurs de Sainte-Geneviève-des-Bois prennent la tête, avec 5-10m d’avance sur nous. Antoine (encore luiJ) avec son dossard 1 veut à tout prix recoller sur eux. J’ai beau lui d’attendre, rien n’y fait il accélère un peu et nous recollons.

Ensuite nous arrivons dans la foret, et je suis toujours derrière Tonio et Nico dans les premières montées et descentes. Vers le 5^ème km, je me retourne et nous sommes encore un petit paquet avec notamment des coureurs qui n’ont pas de maillot jaune (=Team Outdoor). A la faveur d’une seconde montée, je décide de passer devant pour augmenter le rythme, et surtout pour ne pas me retrouver à mener pour tout le monde. Malheureusement lorsque je me retourne 1km plus loin, je ne vois plus Tonio ni Nico ni Pierre, mais un maillot vert avec une vingtaine de mètres de retard sur moi. Merde ! Il se passe l’inverse de ce que je voulais, à savoir que ceux qui ont craqué ne sont pas ceux que j’espérais ! Du coup je tente d’apercevoir qui est en 3^ème position, mais avec les virages, le sable et les rochers je ne vois rien.

J’ai désormais deux possibilités : attendre le deuxième et le laisser mener pour voir si les copains peuvent revenir ou essayer de le distancer. Le risque en le laissant revenir est de voir la victoire échapper au team, car s’il nous met tous d’accord au sprint, et ben j’aurai l’air con. Je choisis donc la deuxième option. Je fais l’effort dans les (nombreuses) montées, et je me laisse aller dans les descentes. L’avantage du parcours est qu’il y a très peu de lignes droites, donc plus ça va moins le second m’aperçoit, car petit à petit l’écart grandit entre nous.

Plus les kilomètres passent, plus j’apprécie de courir dans ce cadre magnifique d’anciennes carrières et de foret. Y a pas à dire, le trail c’est quand même plus sympa et moins monotone que la route. A la faveur d’un ravitaillement lors duquel je m’arrête pour recharger les batteries en sucres rapides, j’aperçois le second, qui doit avoir dans les 45 ans. Je me demande qui cela peut bien être ?

La deuxième partie de la course est une course « individuelle » que j’apprécie également, car j’ai compris maintenant que sauf cataclysme ou blessure, et sans prétention de ma part, je devrais remporter la course. Je tente bien d’apercevoir où en sont mes collègues du TOP, mais entre les arbres, les montées, les champs de blé ou de maïs, je dois dire que je ne vois pas grand-chose… Et ce n’est pas faute de ne pas être voyant avec nos maillots jaunes poussins !

C’est donc assez tranquillement que je termine ma course, et que je franchis la ligne d’arrivée en vainqueur. Le second est en réalité Laurent Brochard, l’ancien champion du monde de cyclisme sur route et qui s’est mis à la course à pied ces dernières années. S’il avait gardé sa coupe de cheveux d’avant je l’aurais peut-être reconnu avant !

Nico termine 4^ème et Ben et Tonio finissent dans le top 10. Sur la course féminine, Agnès l’emporte. C’est donc une superbe journée pour toute l’équipe, sauf pour pierre qui s’est fait une cheville… A la faveur d’une énième discussion avec Tonio avant de partir, je suis de nouveau en retard, pour la remise des récompenses cette fois-ci !

Enfin le plus important est de ne pas être en retard au départ ni à l’arrivée !!! La journée se termine par un petit apéro bien sympa improvisé par Agnès sur le parking de la salle des fêtes, avec tous les clients du magasin. A refaire !

Tom