Mes Carrières : premier 22km, pour la 22ème édition, sous le dossard 222 par Mathilde PEGUY
Les inscriptions sont lancées pour la course des carrières. Tous les membres, ou presque, du TEAM s’y inscrivent sur le 22km. Personnellement je fais le choix de rester sur le 11. Bah oui, 22, c’est un chiffre qui fait peur tout de même…
Mais c’était sans compter l’acharnement d’Agnès, puis Nico et même d’Arnaud (TOP photographe) qui me mettent la pression pour me lancer sur le 22km.
Moi trop faible je cède, ou presque car en remplissant l’inscription j’oublie de cocher la distance que je souhaite, bizarre ! C’est donc Agnès qui va se donner un malin plaisir de prendre la décision pour moi. Bon bah ca c’est fait y’a plus cas maintenant.
Nous sommes le dimanche 18 mai, il est 6h30, l’heure de … de quoi ? Manger ? Non, pas possible mon corps refuse. Stressée moi ? Oui, carrément ! Mais Nico veille au grain et insiste pour que je mange un peu, je sais qu’il a raison mais c’est dur.
8h30 nous arrivons sur place, nous récupérons nos dossards, le mien 222, c’est un signe (bon je l’espère…). Au loin, je vois un petit bout de femme avec deux macarons sur la tête, qui court partout avec des tee-shirts jaune sous le bras, pas de doute c’est bien Agnès !
Une fois tout le monde vêtu de son beau tee-shirt, petite photo de groupe. C’est bizarre mais tout le monde nous regarde, ah oui on est juste une petite 30ene de poussins, nous rater ? Impossible ! Bref, fini de blaguer il est l’heure. Agnès tente de me rassurer et m’encourager ainsi que Nico. Mais c’est bon je suis entre de bonnes mains expertes avec Céline, Annie et Laurent sur la ligne de départ.
9h30 : 3,2…1, c’est parti ! Je suis Céline et Laurent qui partent à un rythme qui me convient. Puis la première monté arrive, pas trop violente mais je garde en tête les conseils de chacun : « ne t’épuise pas dans les montées, marche ! » On ne me le dit pas deux fois. 22km je ne connais pas, j’ai peur de ne pas tenir. Je préfère donc marcher. Céline s’éloigne doucement de moi ainsi que Laurent. Mais ce n’est pas grave, j’y vais à mon rythme. Tout se passe bien, nous passons dans des coins très sympas, je profite pour le moment à fond de la course avec plaisir.
Premier ravitaillement, je m’arrête. Il fait chaud, je remplie mes petites gourdes, un peu de coca, deux morceaux d’orange et c’est reparti. Je vois Annie qui me double, elle ne s’est pas arrêtée. Je l’aurais longtemps dans mon champ de vision, au loin. La course se poursuit tranquillement. Arrivent les 11km, et là, très étonnée, je suis encore en pleine forme, pas mal aux jambes, parfait, pourvue que ça dure !
16km : Et bim, je n’en peux plus. Gros coup de mou, les montées sont longues et raides. Mes jambes sont dures, j’ai mal, je prends donc un gel en espérant que ça passe vite. A ce moment la tout le monde en prend pour son grade, pourquoi ils m’ont poussé à faire cette course, POURQUOI !!!
Puis, je tombe sur un petit monsieur qui me remotive, il me donne des conseils, je le suis tant bien que mal jusqu’au dernier ravitaillement où l’on me dit que c’est bientôt fini et qu’il ne reste PLUS qu’a traverser une pleine !!! La blague avec le soleil qu’il fait ça me plait que moyennement, mais y’a pas le choix, faut en finir ! Je me renverse deux trois verres sur la tète et s’est repartie.
Les derniers km approchent, et là que vois-je ? Un poussin arriver vers moi… Mais oui c’est lui, c’est Nico, ce n’est pas un mirage ! Ouf heureusement ! Il me rebooste, m’encourage, me donne un objectif : doubler les deux hommes devant moi. Des ailes me poussent, et je parviens à les passer dans les derniers 100m, et la… c’est l’arrivée, le bonheur, la joie… J’en ai presque les larmes, je l’ai fait je suis fière de moi!!
Je retrouve les poussins, ils sont tous fiers de moi, ca fait chaud au cœur ! Je retrouve Agnès qui ne fait que me féliciter, j’ai l’impression d’avoir remporté la course. :D Ah non je suis dans les dernières, en 2h52 ! Au moins j’ai fais moins de 3h, c’était mon objectif donc très contente.
« Doucement mais surement » tel était mon slogan pendant cette course. Et merci à ceux qui m’ont poussée, encouragée à faire cette course, cette distance qui m’effrayait tant.
Mathilde