Les Carrières, une course à ne pas rater, par Benoît Gandelot Team Outdoor Paris


Dimanche 18 mai 2014, Mondeville (91) sur le 22 kilomètres


20140518_091116



La course des carri
_00025 - Copieères fait partie des compétitions que je m’autorise à ne rater que pour de bonnes raisons. Tout pousse à y revenir : l’ambiance détendue, la gentillesse des organisateurs, le parcours assez « casse-pattes » et le Team Outdoor qui est partenaire. En plus, c’est ici que j’ai commencé le trail ! Motivation supplémentaire cette année, la majeure partie du Team francilien fait le déplacement et les clients du magasin vont venir courir sous nos nouvelles couleurs.

Pour ma part, c’est mon deuxième trail « test » après le sanglier il y a dix jours et, si ma fracture de fatigue semble désormais guérie, les sensations ont encore du mal à revenir après une pause de 5 semaines. C’est donc plus pour le plaisir que je m’aligne ce matin. De toute façon, avec Tom, Tonio, Pierrot et Nico chez les mecs et Agnès chez les filles, il me parait clair que le Team sera bien représenté à l’arrivée. Parmi les autres favoris, il y a l’inusable Américo Machado, très en forme en ce moment, et probablement Laurent Brochard, en pleine préparation pour la maxi-race du lac d’Annecy. Il y a moyen d’avoir une belle bagarre.

A force de traîner pendant mon échauffement, je suis à deux doigts de manquer le départ et j’ai juste le temps de me placer en première ligne avant de m’élancer dans la campagne. Les 3 premiers kilomètres sont traîtres car très roulants et, bien sûr, nous partons assez vite (16km/h). Je me maintiens sans trop de problème dans le groupe de tête composé, aux trois quarts, de coureurs du Team. Tout le monde à l’air bien, particulièrement Tom (malgré son steeple de la veille aux interclubs) et Pierrot qui m’ont l’air impatients d’en découdre dans les côtes.

A la première descente je déchante très vite (certes c’est un de mes gros points faibles) : le peloton de tête me met 30 mètres. Dès lors je ne fais que perdre du terrain, en gardant néanmoins tout le monde en vue (le jaune ça se voit de loin) dans les lignes droites. Progressivement, je reviens sur Thierry Eclache, avec lequel je fais quelques kilomètres (il reprend dans les descentes ce que je lui ai pris en montée).

Aux al_00015entours du douzième, le peloton de tête est désormais loin (je ne l’aperçois qu’à l’occasion des longs passages dans les champs) et je sens que je commence à faiblir. Le manque d’entrainement se fait sentir et les côtes sont de plus en plus pénibles. Thierry me distance de plus en plus, je sais que je ne le reverrais plus.

Vers le seizième, j’ai la mauvaise surprise de trouver Pierrot sur le bord du chemin, arrêté. Il s’est fait une entorse à la cheville et ne peut plus courir. Vraiment pas de chance car je pense qu’il pouvait sérieusement viser le podium mais ce qui m’inquiète surtout c’est sa course de dans quinze jours, chez lui au Pays Basque, qu’il doit faire avec Mat (excusé aujourd’hui car grasse matinée……) et pour laquelle il se prépare depuis un petit moment …

11Dix-neuvième kilo, nous traversons la maison de JP Delhotal, maire de Mondeville et organisateur de la course (et de bien d’autres sur Mondeville que je vous recommande : Cul d’Enfer, Carrières By Night, …). Je sais que derrière ce ne sont que des champs jusqu’à l’arrivée. Je n’ai plus rien à perdre ou à gagner mais, pour la forme, j’accélère en essayant de ne pas finir en roue libre. Bon ce n’est pas un rythme de TGV (15/16) mais je fais au mieux.

Je passe l’arrivée après 1h38 de course à la huitième place. 5’30 de plus que l’an dernier (et 500m de plus également). Globalement je suis plutôt content, même s’il reste du boulot, je me sens mieux qu’il y a dix jours et je retrouve des sensations. Tom et Agnès gagnent tous les deux, Nico est au pied du podium, Tonio est sixième : le Team aura fait bonne figure ;-).

Ben