le trail de Jouques ou comment travailler le foncier rien qu’en vélo!
par Sophie DUVERNAY, Team Outdoor Paris
Le trail de Jouques, Jouques (13), 26 kms – 960m D+ – Dimanche 11 Octobre 2015
ou comment vérifier que des heures passées sur le vélo peuvent permettre de se faire un foncier de dingue
Après le raid multisports du mois de juin, j’avais coupé en course à pied et basculé sur le vélo de route. 3 mois passionnants à faire des randos de 3 à 7h sur le vélo. Comme vous avez pu le constater lors de la lecture de mon RETEX du trail de Pourrières, j’avais quand même entretenu ma VMA par une deux séances de CAP spécifiques par semaine. Après avoir vérifié il y a 3 semaines mon niveau de VMA, c’était aujourd’hui le tour de savoir si mon foncier était à la hauteur de mes espérances.
Bon ben force est de constater que oui. Le vélo, ça marche! Bon il faut borner mais ça marche vraiment. J’ai fait en 3 mois un seul footing supérieur à 1h30, la semaine dernière est ce fut 2h de CAP. Alors quand je me pose sur la ligne de départ ce dimanche 11 octobre avec Steph, j’y suis pour faire une grosse séance de CAP avec du dénivelé. Le trail est annoncé avec 26km et 1000 de D+.
C’est parti et pour m’accompagner 750 ml d’eau + les gommes GU (1 sachets de 8 pièces). Je profite aussi de cette séance pour tester les gommes, choses que je n’ai pas encore faite. Avec mon intolérance au sucré au bout de 1h30, je vais voir si la texture et le goût des gommes GU vont me permettre de passer enfin un cap.
On part sur un faux plat descendant pendant 2,5 bornes avant d’entamer le plat de résistance qu’est la montée brute sur une montagne à coté de Jouques. Bon là on ne court pas, hein, on souffre en silence et on bouffe le D+ (3km). Derrière, une descente et nous voilà parti dans un single un peu technique en sous- bois. Et finalement les singles se succèderont avant de retrouver une montée qui nous ramènera sur le sommet du mouvement de terrain qu’on avait franchi 2h plus tôt. Descente sur les courbes de niveau peu technique (mais je n’aime vraiment pas les descentes) et retour dans le domaine vinicole et oliveraie qui nous accueillait. 2h26 d’effort, 25,5 KM mais que 800 m de D+.
Les points à retenir
- Bon je valide le vélo, c’est un fait que faire du vélo permet de se faire un foncier de fer. Toutefois, il ne faut pas oublier de faire des séances VMA pour ne pas virer diesel.
- Alimentation : et bien, très très contente des gommes GU, sur différents points en plus :
- Dans le sachet que j’avais, 8 gommes, 4 gommes équivalent au niveau énergétique à un gel GU. il faut consommer un gel par heure. Donc 1 sachet transporter de 60g équivaut à 2h d’alimentation en course.
- J’ai pris une gomme toutes les 15’ à partir de l’heure de course. C’est plus simple que d’absorber une partie d’un gel car on ne sait pas trop la quantité qu’on absorbe. En outre, je pense que ça m’a permis de mieux gérer ma saturation en sucré.
- Elles sont faciles à prendre dans le sachet.
- Moi j’ai fait le choix de les croquer, et elles se mâchent facilement sans coller aux dents => ça, c’est important !
- Et surtout pas de problème de saturation ni de baisse de forme !
- Le seul bémol, j’ai trouvé que c’était un peu trop sucré. A quand la gomme au goût neutre ??? J
- Conclusion, gommes GU adoptées !!!
- En plus ce qui ne gâche rien c’est un super parcours, super bien balisé avec un petit pot de miel pour les finishers… que demander de plus !!!!
Prochaine course, si mon emploi du temps professionnel me le permet, je serai au départ du championnat armée de Terre de cross-country après un cycle de vitesse. Au menu environ 5 km de boue à Angers, ça va me changer !
RÉSULTATS
Sophie