Le TOP au TOP, en route vers 2015 : Thomas BENICHOU
Nouvel épisode de notre saga « le TOP au TOP en route vers 2015 » avec l’interview de Thomas BENICHOU, dit Tomtom ou Tom ou encore Susucre, c’est selon! Je ne reviens pas sur les raisons de la présentation Mutuelle Tom – Matt, mais en gros ces deux là s’adorent et se charrient à tout bout de champs alors on a voulu voir ce que cela donnerait sur le papier dans la TEAM! Mais avant de laisser la parole à Matt pour qu’il nous présente le Tom, je voulais remercier Thomas pour représenter Team Outdoor depuis 3 ans maintenant! Je le remercie pour sa présence, pour sa gentillesse, pour la bonne ambiance qu’il fait régner au sein de la Team, pour tous les beaux podiums avec le maillot TO, pour les petites gaffes qui nous font bien rire et, à titre personnel, pour son amitié! Matt, à toi!
» Bon il fallait bien qu’il y en ait un d’entre nous qui s’y colle et ça n’a pas loupé… C’est à moi de présenter Thomas. Déjà que la mission de présenter un autre athlète n’est pas des plus simple, mais après il y a des personnalités plus ou moins simples à cerner.
Ceci dit, même s’il n’est pas simple à introduire (encore que…), le petit monsieur dont je dois vous parler est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. C’est un personnage entier avec le cœur sur la main, qui aime bien parler (je me sens moins seul là-dessus), qui réagit parfois peut-être un peu rapidement sans prendre le temps de mesurer le poids de ses paroles mais qui il est du coup d’une honnêteté et d’une franchise qu’on ne saurait prendre en défaut. C’est agréable de faire un bout de route avec des gens qui pourraient vous laisser penser que l’hypocrisie n’existe pas en ce monde et qui ne savent pas ce qu’agir en pensant à mal signifie. Pour ne rien gâcher, on peut même ajouter que ce pompier de profession est doté contre toute attente d’un extraordinaire sens de l’humour.
En plus de toutes ces qualités que je ne pourrais citer faute de place sur ma copie, le gars à une fâcheuse capacité à courir vite, plus vite que moi en tout cas, et plus vite que beaucoup d’ailleurs puisque sur route ou cross qui restent ses spécialités, très peu d’entre nous ont une chance de ne pas voir que son dos…
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à aller à la rencontre de cet Homme avec un grand « H », vous avez tout à y gagner. »
Matthieu
1. Thomas, peux-tu te présenter en quelques phrases pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore?
Je m’appelle Thomas BENICHOU, 32 ans, pompier de Paris depuis 2002 et je suis marié, avec un enfant. Je cours depuis l’âge de 15 ans, et j’ai toujours aimé les distances supérieures à 5km. J’ai commencé comme beaucoup d’enfants par le cross l’hiver et la piste l’été, avec un peu de route au printemps et à l’automne. Depuis quelques temps, je fais moins de piste et plus de courses nature, pour d’avantage de plaisir.
2. Depuis combien de temps es-tu dans le TEAM OUTDOOR PARIS?
Je suis chez Team Outdoor Paris depuis 3 ans maintenant. Je suis rentré grâce à Guillaume Vimeney, qui a quitté le team cette année, suite à son déménagement dans sa région natale, vers Bordeaux. En effet, je l’avais deux fois de suite à l’époque, et Guillaume avait gentiment demandé à Agnès si il y avait une place pour moi.
3. Peux-tu nous donner 5 courses qui t’ont marqué en 2014?
5 courses qui m’ont marqué en 2014 :
• Le marathon de Paris, mon premier marathon, que j’avais préparé du mieux que j’ai pu, avec un résultat de 2h30, ce que je visais.
• Le scaptrail, dans la campagne rémoise avec mes collègues de la BSPP et des pompiers de Reims. Course à laquelle je participe tous les ans depuis la naissance de mon fils, et qui est un grand moment de convivialité.
• Le marathon des burons, en Aubrac, un trail de 42km sur les causses désertiques, au milieu des vaches et des champs. J’y ai d’ailleurs laissé un short sur des barbelés et 3 ongles… Mais des paysages magnifiques !
• Le 10km de Lille, course courue avec mon club de Tremblay, en ouverture de la grande braderie de Lille. Une course où les badeaux nous regardent avec étonnement en attendant l’ouverture officielle de la braderie à 14h ! Et donc toute la journée du samedi à profiter de la braderie et des moules frites ou fricadelles, au choix.
• La course à la crémaillère du gros Matthieu BOURGUIGNON, une course dont personne n’a encore vue l’arche d’arrivée, mais nous ne désespérons pas de la voir un jour !
4. Ton plus beau souvenir de course en 2014?
Mon plus beau souvenir de course est le marathon de Paris. En effet, comme je le disais plus haut je stressais beaucoup devant l’inconnu que représentait pour moi le marathon. De plus, toute ma famille était venue me voir sur le parcours, entre bastille pour mon père, le bois de Vincennes pour ma femme et mon fils, et le bois de Boulogne pour ma sœur ! Sans oublier les copains du team Ben et Pierrot, venus m’accompagner et m’encourager à partir du 30ème km.
Je ne pouvais pas courir mon premier marathon ailleurs qu’à Paris, avec un départ sur les Champs-Elysées, puis Bastille, le bois de Vincennes, les quais de seine avec le Louvre, Notre-Dame, la tour Eiffel etc. J’en ai pris plein les yeux, et ça a vraiment été un super moment, avec en plus un résultat à la hauteur de mes espérances. Donc en tout point une course réussie, mais que je ne pense pas refaire l’année prochaine, car il y a tellement de marathons à courir partout ailleurs !!
5. Ta plus belle réussite avec un dossard cette année?
Le marathon du médoc en septembre, course qui restera dans ma mémoire pour la façon dont les organisateurs ont su allier fête et course ! Une course que j’ai abordée sans pression mais avec un peu d’appréhension à cause de la chaleur qui faisait à ce moment-là. Du coup après un départ prudent, j’ai passé la course entière à remonter des coureurs pour finir à la 4ème place. Donc un bon résultat au final, que je n’attendais pas ! En plus de cela il y avait toute cette ambiance de dingue, qui fait du médoc une course à faire au moins une fois dans sa vie !
Et je ne parle pas du ravitaillement gargantuesque à l’arrivée, et même à partir du 30ème kilomètre (huitres, foie gras, steaks, et glace au 41ème kilomètre !).
6. Une anecdote marquante?
Une anecdote : lors du fameux marathon du médoc, notre ami Matthieu BOURGUIGNON, qui faisait partie avec Benoit, Guillaume et moi-même dans l’équipe des pompiers de Bordeaux pour le challenge entreprise. La fin de course ayant eu lieu pour tout le monde avant 13h (départ 9h30), nous avons eu le temps de rentrer à la caserne de Pauillac nous doucher et nous changer afin de retourner sur la ligne de départ accueillir nos camarades qui poussaient deux jeunes filles handicapées.
Sauf que, notre ami Matt, victime d’une petite déshydratation, en a profité pour aller faire un tour au ravitaillement ou la bière et le vin étaient à volonté. Pas de quoi s’alarmer, en grand garçon qu’il est, il me dit « t’inquiète Tom, de toute façon je serai à la remise des récompenses à 16h ».
Sauf que, à 16h pas de Matt en vue. A 17h, toujours pas de Matt… Merde, il s’est peut être perdu ? Son téléphone ne répond pas… A 18h, alors que nous allions partir, nous le voyons arriver en titubant, complètement bourré ! Au moment de repartir pour la caserne, il nous fallait deux volontaires pour rentrer à pied. Du coup, il y a eu un volontaire désigné (Matt) et un volontaire qui s’est proposé pour le garder (Ben) !
Au final, une bonne rigolade pour nous, et je saurai dans le futur que malgré sa grande gueule, il ne tient pas du tout l’alcool !
7. Coté déception s’il fallait en citer une, ce serait laquelle?
Coté déception, j’ai été assez déçu de ma saison de cross. En effet, en pleine préparation du marathon de Paris, j’accumulais beaucoup de kilomètres. Et malgré des sensations qui étaient bonnes, et malgré de bonnes séances à l’entrainement, mes résultats étaient décevants… Une qualification aux France tirée par les cheveux (dernier pris !), une anecdotique 183ème place lors des France, et voilà qu’avec ces résultats, je me suis mis à douter du marathon de Paris, et du temps que j’allais faire ! Voilà une petite mais relative déception pour cette année.
Une seule photo pour résumer cette année ! Moi-même et Békélé (triple champion olympique, recordman du monde des 10000m et 5000m) sur la même photo, pas sûr que cela se reproduise un jour !!
9.La fin de l’année 2014 alors?
La fin de l’année 2014 s’annonce comme toutes les fins d’année, c’est-à-dire avec les fêtes en ligne de mire, et je l’espère beaucoup de footings dans le froid, car c’est la saison que je préfère pour s’entrainer ! Quand il fait bien frais, et que la machine met du temps à se mettre en route, c’est génial ! Je vais sûrement faire une course sur route ou deux, mais je n’ai pas encore décidé où et quand. Probablement une corrida quelque part, mais rien n’est encore décidé. Je vais supporter les copains du team qui seront quasiment tous à la saintélyon ! Je devais initialement la faire mais j’ai été retenu pour un cross militaire, donc j’ai laissé ma place ! Donc je les supporterai de loin, et je serai de tout cœur avec eux !
10. Et 2015? Des envies? Des objectifs? Des rêves?
En 2015, je n’ai pas d’objectif en vue. Je devais courir le marathon de Londres avec des collègues, mais finalement cette piste semble compromise à l’heure actuelle. Donc pour le moment je ne sais pas du tout ce que je vais faire ! J’aimerai faire un trail long, mais je n’ai pas encore décidé lequel. Donc pas encore d’objectifs précis, juste l’envie de me faire plaisir !
S’il y a une course qui me fait rêver, ça serait l’ultra-trail du Mont Fuji. Car contrairement aux idées reçues, le vrai pays du fond ce n’est pas le Kenya mais le Japon !
11. Question subsidiaire, peux tu nous présenter ton grand ami Matthieu BOURGUIGNON?
« Matthieu, c’est un athlète que tout le connait, et que tout le monde apprécie. Son envie de toujours bien faire est contagieuse, et il est toujours le premier pour lancer les invitations pour se retrouver quelque part pour courir ou boire un coup. Dès son arrivée dans le team, il s’est investi sans compter et a toujours répondu présent. On a l’impression qu’il est là depuis le début !
Lors des veillées, il est tout le temps-là à motiver les clients, à diriger le groupe, à raconter ses campagnes. Bon des fois on a envie de lui demander s’il y a un bouton off quelque part, on cherche sur ses grosses fesses, mais on n’en trouve pas… Je rassure tous ceux qui se posent la question, oui bourré Matthieu parle encore plus que d’habitude ! Je ne pensais pas que c’était possible mais si…
Au final, Matt c’est quelqu’un qui en plus de sa grande gueule, a de très bons résultats, et qui inspire la confiance et la bonne humeur. Sa performance cette année dans les Pyrénées en est la preuve, et force l’admiration de tous. Il possède une réelle technique de course, lors des montées ou descentes, si bien que j’ai vraiment eu du mal à le suivre dans les bosses à Fontainebleau.
En plus des longs efforts, il est également très doué pour les courses plus courtes, avec pour preuves plusieurs podiums cette année sur des formats type 10 ou 20km. Enfin pour finir, le meilleur souvenir cette année pour moi reste la crémaillère de Matthieu. Quelle fête ! Quelle ambiance ! Jamais je n’aurai cru qu’une crémaillère puisse être aussi dingue. Ce fût indiscutablement un de mes meilleurs moments passés avec tout le team depuis que j’y suis. A refaire sans condition !
Tom