Une victoire du TOP au TCO : Jonathan DUHAIL nouveau Roi de la Dune selon la Voix du Nord
Wissant (62), 62 kils, 1405mD+, épreuve du Trail Tour National long,
De l’entrainement à la victoire, le tout avec beaucoup de plaisir partagé, par Jonathan DUHAIL, Team Outdoor Paris
Les deux mois de vacances d’été ont été bien remplis, puisque nous avons commencé par courir (et marcher ;) ) avec Nicolas nos deux premiers vrais trails de montagne au mois de juillet. Le mois d’août était consacré aux vacances pour moi, avec une semaine dans les Alpes aux Arcs pour commencer, puis deux semaines au Mont Ventoux entrecoupées par un passage trop court à Chamonix à la fin du mois d’août. Pendant les vacances aux Arcs, j’ai effectué de nombreuses sorties en rando ou rando-course avec Agnès, principalement sur le parcours de la TDS en reconnaissance, pour me donner des idées pour les années à venir, et pour préparer sa course au mieux. J’ai aussi pu gravir quelques cols en vélo avec une accompagnatrice de luxe qui me suivait en voiture, et me boostait au maximum : col de la Madeleine, col du Petit-Saint Bernard, …
Après un premier séjour au Ventoux avec, déjà, quelques montées en vélo, je suis retourné à Chamonix, pour suivre Agnès sur la TDS. Je la laisserais relater ses aventures dans un compte-rendu perso si elle le souhaite, mais pour ma part, c’était vraiment un moment fort et inoubliable d’être présent sur le parcours et de la supporter. Le gros point négatif est l’interdiction de courir avec les traileurs sous peine de réclamations par d’autres : sacré état d’esprit du trail à Chamonix :( Ayant constaté cela, j’ai décidé de prendre un dossard sur la TDS avec Agnès la prochaine fois qu’elle décidera de la courir, pour pouvoir courir toute la course à ses côtés :D
Retour au Ventoux donc, pour les 10 jours de vacances restants, et pour profiter à fond de tous les avantages d’être en vacances : vélo, piscine, rando, course à pied, visites, barbecues, famille, sieste, … Bref, des vrais vacances sportives, ponctuées de quelques belles séances de courses avec Nicolas, des montées du Ventoux en vélo tous les jours, et une montée du Ventoux en courant en fin de séjour par la route.
En vélo, plusieurs montées sont à retenir :
* J’ai amélioré mon record de la montée de 9 minutes par rapport à l’année dernière. On s’était mis d’accord avec Nico : il était parti en avance en montant sur un rythme pas trop élevé pour ne pas se cramer, et pour pouvoir m’emmener ensuite sur les six derniers kilomètres dans la partie venteuse, en me relayant. En plus, on avait deux suiveurs de folie, Agnès, qui était en mode supportrice de choc accompagnée de Bertrand, un pote de Nico, qui a pu apprécier ses talents de pilote dans le Ventoux :)
* Résultat, avec tout ça, j’ai réussi à faire un temps de 01:17:53.
* Pas longtemps après la TDS, et suite à un de nos paris, on a aussi loué un tandem avec Agnès, pour monter ensemble. Aucun de nous deux n’en avait déjà fait, et ça demande quand même une certaine coordination, aussi bien pour la montée que pour la descente : pour la montée, si on veut se mettre en danseuse, il faut mieux le faire en même temps, et pour la descente, la confiance est primordiale pour celle qui était à l’arrière sans rien voir la plupart du temps ;) C’était vraiment une super expérience, à se dépouiller tous les deux l’un pour l’autre, et au final on termine dans un temps de 01:46:00, sous le soleil.
* Nous avons aussi fait une montée chacun sur son vélo avec Agnès par un jour de vent assez violent : la montée a été une formalité pour elle, en 01:45:34, mais par contre la descente a été très difficile, ballottée par le vent, et complètement frigorifiée !!
* Et enfin, l’avant-dernier jour, nous avons fait une montée spécialement pour battre le record de Nico. Je l’emmenais depuis le départ jusqu’à la partie venteuse, à 6km du sommet, où là il devait commencer à prendre des relais selon sa forme. Après un passage sur des bonnes bases au Chalet Reynard (début de la partie chauve et venteuse), j’ai senti que mes jambes n’étaient pas au top pour aider Nico sur la fin. Il a donc tout de suite pris des relais, et je n’ai pu passer qu’une ou deux fois pour l’aider. Sur les deux derniers kilomètres, je n’ai pas réussi à l’accrocher, mais il battra quand même son record, pour finir en 01:20:58. L’après-midi, nous avons fait la montée par la route en courant, en 01:52:10.
A la rentrée, nous avons été courir un petit trail de reprise à Menucourt : le REV7 Trail. Nous étions encore au Ventoux pendant le Cul d’Enfer, donc il fallait bien retrouver un peu le rythme de la course avant d’aller à la Côte d’Opale, et puis ça permettait de voir les sensations à une semaine de la course. Après une course plutôt tranquille, je finis 1er et Nico 2ème ex-aequo avec Jean-François TATARD, un très bon coureur de 100km en pleine préparation des 100km de Millau (et qui venait de gagner le Cul d’Enfer la semaine précédente). Il a enchainé 30km de plus après la course dans le cadre de sa préparation, alors qu’il venait d’en courir 25 avec Nico !! Il faudra regarder son résultat le 27 septembre, parce qu’il peut réussir un gros coup si tout se passe bien. De notre côté, les sensations étaient bonnes, même si les jambes étaient un peu lourdes suite aux derniers jours plutôt chargés des vacances.
Après une semaine de reprise au boulot, il est enfin temps de partir pour Wissant le samedi après-midi. On ne dormira qu’une nuit sur place, le samedi soir, vu la proximité de la course. Comme d’habitude, on part bien accompagnés : plusieurs collègues d’Aircelle (dont Albin, qui est comme souvent l’initiateur du déplacement à cette course, qu’il avait particulièrement appréciée l’an dernier), des copains du club d’Accrorun, et Agnès qui nous rejoint sur place le samedi soir pour nous encourager sur le parcours. Au total on sera 10 : 7 sur le 62km, 2 sur le 31km et une suiveuse de folie, prête à faire le maximum pour nous voir le plus possible sur le parcours :)
A l’arrivée à Wissant, on récupère nos dossards, vers 17h, puis on passe faire un tour sur la plage pour que certains, qui se reconnaitront, puissent faire un test de leurs chaussures sur le sable. Ensuite nous sommes retournés sur Boulogne pour récupérer les chambres d’hôtel, car nous n’avions pas trouvé de logement plus près. Après le trajet en voiture, il est toujours bon d’aller décrasser un peu les jambes (surtout que le matin on avait fait une sortie d’1h30 de côtes), donc avec Nico on tente de motiver un peu les autres pour aller trottiner 30min. Seul Albin viendra avec nous, les autres préférant s’économiser pour le lendemain.
A 19h30, Agnès nous rejoint après avoir passé la journée à Mondeville et gagné sa course sur place, et on part manger au Courtepaille situé juste à côté de l’hôtel. On s’était dit que ce serait pratique de ne pas avoir à prendre la voiture pour rentrer. Enorme déception pour le repas, pour de multiples raisons : le service était vraiment très lent (arrivée vers 20h00, et départ du resto à 21h45 pour manger juste un plat), les légumes servis à volonté mettaient toujours un temps infini à arriver quand on en redemandait et étaient servis par portions minuscules, et la viande était vraiment très grasse. Bref un repas à oublier, et je ne suis pas prêt de retourner manger dans un Courtepaille !!!
Le soir, il a fallu évidemment préparer le matos pour le lendemain. Les ravitos n’étant que tous les 20km, j’ai décidé de partir avec un sac, afin de ne pas avoir soif, et de ne pas avoir à m’arrêter pour remplir si tout se passe bien. J’aurais donc dans le sac uniquement une couverture de survie, plus 2.5L de boisson (1.5L de boisson énergétique, 0.5L de boisson de récup, et 0.5L d’eau). Avant de se coucher, on programme aussi avec Agnès les différents points pour qu’elle passe nous voir sur le parcours : 8 points programmés, plus l’arrivée.
Après une nuit plutôt courte, mais très bonne au niveau sommeil, le réveil sonne à 5h15, pour avoir le temps de digérer avant le départ, qui est fixé à 8h. Petit-déjeuner avec Nico sur le lit de la chambre, avec de la nourriture que l’on a rapportée, vu que le petit-déjeuner de l’hôtel n’ouvrait qu’à 7h. On arrive à 7h10 à Wissant environ, pour avoir bien le temps de s’échauffer et d’aller une dernière fois aux toilettes. On part s’échauffer à deux avec Nico, en passant sur la plage, puis sur les sentiers des dunes aux alentours, pour se rendre compte de la difficulté de courir dans ce genre de sable : ça ne va pas être facile !! La bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas un souffle de vent ce matin-là, contrairement à la veille au soir.
A 7h55, il est temps de revenir se placer près du départ, et on retrouve tout le monde sur la ligne. Dernier bisou avant le départ, et Agnès part se placer un peu plus loin sur la plage pour faire des photos et nous encourager. 8h05, le départ est donné, et on part pour environ 5km sur la plage, avec du sable bien dur, donc le rythme est tout de suite élevé : Nico m’annonce un premier km couru à presque 18km/h, mais heureusement, tout le monde se calme rapidement, et on retrouve un rythme normal dès le deuxième km. Avec Nico, avant la course, et au vu du plateau plutôt relevé, nous avions prévu d’essayer d’accrocher la tête de course si ça ne partait pas trop vite, et d’essayer de finir dans le top 5 si les jambes étaient bonnes.
Au bout de 5km, on arrive déjà au Cap Blanc Nez, première côte du parcours, avec environ 120m de dénivelé. Quelques écarts se créent tout de suite, car Dominique BORDET (neuvième aux championnats du monde de 100km en 2012, en 6h53) a pris les
commandes, en mettant un gros coup d’accélérateur. Romuald DE PAEPE et Thierry BREUIL sont alors juste devant moi pendant la montée, et Nico pas loin derrière. Agnès nous attend déjà à cet endroit, et nous encourage bien comme il faut :) Dans la descente qui nous emmène vers Sangatte (km10), Thierry décide de partir pour revenir sur Dominique BORDET. Je me retrouve donc avec Romuald, et nous décidons de ne pas le suivre, vu la vitesse à laquelle il nous distance ! Au passage au 10ème km, au bout de 44min de course environ, je retrouve de nouveau Agnès qui nous attend, et les écarts ne sont pas encore très importants, puisque je vois tout le monde devant : Thierry et Dominique ont environ 30s d’avance, Romuald 10s d’avance, et Nico est 30s derrière moi.
On part alors dans les terres, et c’est là, entre le 10ème et le 25ème km, que la plupart des côtes du parcours se trouvent. Je décide de maintenir mon rythme, mais sans m’affoler, même si je vois que l’écart avec la tête de course grandit peu à peu. Par contre, Romuald est en ligne de mire, et semble courir au même rythme que moi car je ne reviens pas. Les paysages sont sympas, on se promène dans les terres, avec quelques belles bosses, mais toujours bien roulantes, tout se court sans problème.
Juste avant le ravitaillement du 21ème km, je m’arrête pour pisser, afin de ne pas être gêné pour la suite de la course. Je retrouve Agnès au ravito, l’appareil photo à la main, qui nous attend. C’est toujours un plaisir de retrouver les gens qui nous suivent sur une course, ça sort de la routine, et ça remet un coup de boost ! On discute 20s, le temps de lui dire que tout va bien, et que Nico ne doit pas être loin derrière. J’avale un verre de coca, et un verre d’eau (pas besoin de remplir le sac, il est encore bien plein), et je repars du ravito après 1h32m30s de course. Thierry et Dominique sont 2m40s devant, et Romuald a 1m20s d’avance. Nico quant à lui me rejoint à la sortie du ravito, et on repart ensemble, ce qui est plutôt sympa vu que la suite de la course est relativement roulante.
Pour le moment, nous sommes tous les deux encore à l’économie. On peut ainsi discuter sans problème, se raconter rapidement nos débuts de courses respectifs, et parler du classement. Pour l’instant, l’objectif du départ est tenu : nous sommes 4ème et 5ème. Nous allons alors courir ensemble jusqu’au 32ème km, où Nico va faire une pause technique. A ce moment, nous sommes dans des portions de sable mou, et le rythme s’en trouve considérablement ralenti, mais cela permet aussi de reposer certains muscles qui commencent à tirer un peu, et de casser le rythme rapide sur lequel on court depuis le départ.
Entre le 34ème km, où l’on ressort de la zone sableuse, et le 40ème km, où l’on trouvera le ravitaillement suivant, nous traversons des champs, des villages, avec quelques portions de routes, et même des sentiers très sympas le long de la côte, au sommet de falaises. Entre les deux ravitaillements, je verrai Agnès 3 fois sur le parcours, plus une fois au ravito ! Elle a des sœurs jumelles ou quoi ;) ?
L’arrivée au ravito se fait par la plage, et on en repart aussi par la plage. Je prends encore un gobelet de coca, et un gobelet d’eau, avant de repartir toujours sans remplir mon sac, vu que je pense avoir de quoi terminer sans problème. En repartant, Agnès m’annonce que je suis 3ème, car Dominique a abandonné ! Nico revient sur moi juste avant de sortir de la plage, au moment où l’on monte une dune très raide : c’est le seul moment de la course où l’on aura marché.
On repart une nouvelle fois ensemble, pour traverser les dunes de la Slack, du km 44 au km 48 environ, un passage qui laisse des traces à ce moment-là de la course. Une nouvelle fois on baisse le rythme, et on en profite pour discuter un peu. Les écarts sont les suivants : Thierry est devant avec 4 minutes d’avance, et Romuald est 2 minutes devant nous. On est bien tous les deux, et au vu des écarts que l’on commence à nous annoncer, j’avertis Nico qu’on peut espérer monter à deux sur le podium, si on reprend Romuald qui est devant nous, avec qui l’écart semble diminuer progressivement.
Au détour d’un chemin, on arrive au bas d’une côte, et ça nous permet d’apercevoir Romuald au loin. C’est toujours agréable d’avoir un point de mire, et il reste moins de 12km, donc il va être temps d’accélérer, pour ne pas avoir de regret ! J’annonce à Nico qu’on devrait pouvoir le reprendre en forçant un peu l’allure, mais à ce moment, il me dit de partir sur mon rythme, qu’il ne préfère pas suivre pour le moment. Je me dis que comme d’habitude, il reviendra un peu plus tard :)
Le long d’une piste cyclable, Agnès est là, très motivée, et me donne les écarts avec Romuald : plus que 40s à rattraper. Elle me dit de ne plus m’occuper de Nico et de faire ma course (elle me dira à la fin que j’étais moins marqué que lui, et qu’elle savait que je pouvais faire quelque chose !).
On rejoint ensuite le tracé aller, et on est donc dans une portion à double sens, où l’on croise de très nombreux coureurs qui ne sont pas encore arrivés au ravito du 40ème km. C’était super motivant, parce que tous nous encourageaient, et m’annonçait que les deux premiers n’étaient pas loin : autant je savais que je revenais sur Romuald, je l’avais en point de mire depuis un moment, autant je ne pensais pas revoir Thierry, qui semblait parti pour gagner ! Et en effet, Thierry, victime d’un gros coup de moins bien, est devant nous, et n’avance plus tellement. Je le double aux alentours du 54ème km environ, et lui glisse un petit mot d’encouragement au passage, en sachant que la fin va être dure pour lui. Mais il ira bien au bout, en grand champion qu’il est, en terminant à la 4ème place.
J’ai toujours Romuald juste devant moi, et je finis par le reprendre vers le 55ème km. A ce moment, on a le temps d’échanger quelques mots, et Romuald, voyant que je me retourne, me demande s’il y avait du monde avec moi. Je lui réponds donc que j’espère voir mon frère arriver, et ça le fait rigoler, il me dit qu’il va se retrouver coincé entre les deux frangins ;) Du coup, il met un coup d’accélérateur le long des falaises, et me prends quelques dizaines de mètres juste avant l’arrivée au cap Gris Nez. On retrouve alors tous les suiveurs, que ce soit ceux de Romuald, ou Agnès, plus de très nombreux spectateurs présents à cet endroit. Agnès crie plus fort que tout le monde et elle me motive à fond, elle y croit plus que moi : « Allez Jonath, elle est pour toi celle-là !! Tu lâches rien, tu vas la chercher hein !!! ». Elle me racontera avoir motivé tous les spectateurs pour qu’ils encouragent Nico quand il allait arriver, parce qu’elle voulait repartir direct pour aller me voir encore à un endroit avant l’arrivée : en fait le parcours n’était pas à jour, et donc elle m’attendra à un point où l’on n’est jamais passés, et ne sera donc pas non plus à l’arrivée à cause de cette histoire. Ce n’est vraiment pas grave, étant donné qu’elle a réussi à nous voir déjà 11 fois sur le parcours : on aurait pu lui décerner le titre de meilleure suiveuse !
Après le cap Gris Nez, je finis par rejoindre de nouveau Romuald, et je décide de passer tout de suite, pour voir s’il peut s’accrocher à son tour. Je lui prends quelques mètres dans une portion en faux plat montant, et donc je poursuis mon effort. On arrive à ce moment sur la plage qui nous ramène à Wissant : 3km de plage avec le sable dur, mais où l’on a l’impression de ne pas avancer, car on voit Wissant au loin qui ne se rapproche pas, et on a un vent de face extrêmement violent.
Je donne tout ce que j’ai pour empêcher le retour de Romuald, et en me retournant une fois ou deux je vois que l’écart se stabilise. Je continue donc sur le même rythme, et on revient sur des coureurs des autres distances. Après une montée d’escalier pour sortir de la plage, il ne reste plus que 800m, et je sais que c’est gagné à ce moment-là vu l’avance que j’ai, mais je n’ai malgré tout pas trop le temps de profiter, et fait les dernières lignes droites à fond. Je passe finalement la ligne en 04h37m48s, 2 minutes devant Romuald et 7 minutes devant Nico, qui aura un peu lâché sur la fin en raison d’un petit coup de moins bien, mais qui réussit quand même à finir 3ème. Les deux frères sur le podium, c’est vraiment cool sur une épreuve de ce niveau !!! On a même pu discuter à l’arrivée avec Thierry et Romuald, c’était cool.
La fin d’après-midi se passe comme d’habitude en allant se changer, puis en attendant l’arrivée de tous les autres : tout le monde finira (plus ou moins en forme :D ). Le podium aura un peu tardé, mais finalement on pourra repartir vers 17h, pour être rentrés sur Paris vers 20h. Après une bonne semaine de récup, l’entrainement pour les Templiers a repris, et c’est donc le prochain gros objectif, pour vivre encore des sensations comme ça, et s’éclater sur les chemins. Merci encore Agnès pour le suivi sur la course.
Jonathan
Le TOP au TOP, rétro 2014, en route vers 2015, Agnès HERVE
22 décembre 2014 @ 8 h 49 min
[…] truc rigolo à la Côte d’Opale, alors que j’attendais Jo et Nico à Cap Gris Nez, à 15 kilomètres de l’arrivée environ. […]