De retour sur le trail, par Sophie DUVERNAY
Aurelien Trail, 28 km, Sainte Maximin (83) par Sophie DUVERNAY – TEAM OUTDOOR PARIS – MIZUNO
Après 1 an et 7 mois sans faire un trail, une fracture de fatigue, une mutation dans le SUD de la France, me voilà de retour sur un 28km et 1300 m de D+. Pas simple ce retour car sur un terrain inconnu où la marche l’emporte sur la course (pas trop ma tasse de thé) mais le plaisir de retrouver la convivialité du trail… ahhhhh ça fait du bien !!!!
Alors le 4 mai à 06h00 du matin, départ de DRAGUIGNAN pour rejoindre ST MAXIMIN LA SAINTE BAUME. Il est 7 h et le fond de l’air est frais quand nous allons (Steph et moi) récupérer nos dossards respectifs. Il y beaucoup d’inscrits, challenge des trails de Provence oblige sur la courte comme sur la longue distance !! Les automatismes sont vite retrouvés : sac, alimentation et hydratation, test du sac et des chaussures. Les voyants sont au vert.
08h, départ, 2 km de plat, ça va vite et un mec se « croûte » correctement – sa course est finie avant même de commencer, il faut faire gaffe, ce sont des morts de faim dans la région ! Et ben voilà, le plat c’est terminé et c’est parti pour les montées, montées, montées, montées, montées…. parce qu’en fait, ça monte dans de la pierraille longtemps, très longtemps. Et tout d’un coup, ça descend, brutalement dans de la pierraille et tout d’un coup ça remonte, remonte, remonte, remonte, remonte… dans de la pierraille. Ohhhhhhhhh, le beau faux plat montant au 22e km, ohhhhhhh le beau faux plat descendant au 25e km, ohhhhhhhhhhhhhh la belle descente brute dans la pierraille enchainée sur le bitume ;;;;;;)))))) ouffffffff, l’arrivée !!
Sensations : je confirme, je suis nulle en montée, j’ai souffert tout le temps et en plus je me suis déplacée à la vitesse du gastéropode, lol. Je confirme, je suis nulle dans les descentes techniques, toujours sortie de la trajectoire (c’est agaçant à la fin) et pas envie de me péter une cheville dans la pierraille. Conclusion, j’ai des wagons complets de coureurs qui m’ont dépassée (sortie du mouchoir !), ça fait mal à la tête. Mais bon je suis restée zen, dans ma course, je savais que ça allait être dur pour moi « la bourguignonne – franc-comtoise » sur ce type de terrain, mais je pars du principe que pour progresser, il faut oser aller sur des terrains sur lesquels on est beaucoup moins à l’aise.
Merci à Stéphane BEGAUD qui m’a encouragée, supportée et conseillée tout au long de ces 27,4 km et 1300 m de D+ bouclé finalement en moins de 3h (2h58) à la 4e place F et 34e au scratch. Conclusions, ce sont des trails qui me serviront pour faire des blocs de travail spécifique en montée et en descente en vue d’élargir mon spectre de capacité sur des trails plus roulants. Mais ce fut vraiment super de repartir sur un trail avec Steph – Stéphane MAURE – , qui reprenait après deux ans d’arrêt suite à une blessure. 3e au scratch pour la reprise, pas mal hein !!!!
Prochaine course, un relais équipe de France militaire en Belgique (5,5 km) fin mai, ça va me changer et ça va faire mal !!