On a testé pour vous la BROOKS Hyperion Max par Antoine DAVOST
Dans la continuité de l’Hyperion Tempo, Brooks étoffe sa gamme « Vitesse » avec ce nouveau bijou à l’amorti supérieur : l’Hyperion Max ! On garde les mêmes ingrédients gagnants, à savoir le DNA Flash, injecté à l’azote, le drop de 8mm et la légèreté, 200g en 42. Puis, on augmente un peu l’épaisseur de la gomme (stack) tout en intégrant un rocker, à l’image de l’Hyperion Elite (mais sans plaque), cela donne un modèle super polyvalent avec lequel enchainer les bornes sans perdre en dynamisme.
Pour qui ?
L’Hyperion Max s’adresse aux coureurs en recherche d’un bon amorti, protecteur mais sans négliger le dynamisme et la légèreté. Elle peut donc être utilisée sur des séances courtes et des séances de vitesse pour les coureurs ayant besoin d’un minimum d’amorti. Elle pourra également être utilisée sur des sorties plus longues à condition de vouloir « envoyer » un peu et d’avoir une foulée stable.
Personnellement, je l’utilise lors de mes footings de récupération mais également lors de mes sorties longues pour bénéficier de son amorti. J’apprécie les modèles dynamiques (Brooks Hyperion Tempo, Hoka Mach, Brooks Ricochet ou Salomon Predict). L’Hyperion Max me permet de conserver cette sensation de relance facile tout en sollicitant un minimum les articulations.
Premières sorties et impressions
J’ai été rapidement conquis par l’Hyperion Max ! J’utilise toujours ma paire d’Hyperion Elite 2 que cela soit en compétition sur route (elles m’ont bien aidé sur le Semi de Boulogne l’an dernier) et sur les sorties bien longues mais rapides, afin de bénéficier de l’avantage du carbone sur l’économie de course. Mais je souhaitais pouvoir alterner avec un modèle moins exigeant, plus polyvalent.
C’est comme cela que l’Hyperion Max est, en fait, devenue ma chaussure de « tous les jours ». Légère et amortissante, c’est vraiment un super compromis que j’utilise autant pour mes footings tranquilles que pour des séances d’allures rapides. De plus, même si la semelle extérieure est fine, elle a suffisamment d’adhérence pour courir sur sentiers, pas trop humides, bien sûr. Par exemple, je les utilise autant sur bitume, qu’au V de Gravelle ou encore dans les forêts de Saint-Cloud et Meudon.
Atouts et limites de l’Hyperion Max
Les +
- Légèreté impressionnante : 200g en 42
- Dynamisme du fait du rocker : semelle incurvée vers l’avant pour un déroulé médio-pied optimal, couplé à la semelle DNA Flash injectée azote.
- Amorti supérieur (en comparaison d’une Hyperion Tempo) : bien sur ce n’est pas une Nimbus, mais pour un gabarit léger à moyen c’est idéal pour des sorties assez longues !
Les –
- Nous les déconseillons aux coureurs pronateurs ou en recherche d’une grosse assise au sol ne s’y retrouverons pas forcément du fait d’une stabilité insuffisante pour eux.
- Moins de sensation au sol que l’Hyperion Tempo : c’est le désavantage de sa qualité… Plus de stack et une semelle incurvée font que l’on a moins cette sensation de contrôle de la foulée. La qualité de relance se fait par la construction de la chaussure, moins par la sensation de pouvoir envoyer au sol. Mais c’est normal 😉
Bilan
L’Hyperion Max vient très bien compléter la gamme Brooks avec ce modèle ? A souligner que ce type de chaussures est aujourd’hui assez rare à l’heure du moelleux et du carbone. Un super compromis entre bon amorti et dynamisme ! Une chaussure pour faire du plus rapide pour les coureurs voulant conserver de l’amorti et un modèle polyvalent pour les coureurs un peu plus véloces : une vraie réussite 😊