Découvrez la SUUNTO 9 chez TEAM OUTDOOR
Ce fut presque une surprise quand, au milieu de l’été, Suunto a lancé son nouveau modèle de montre GPS destiné aux utilisateurs les plus exigeants. Si le nom diffère, la Suunto 9 est en réalité une Suunto Spartan version 2. Mais une version suffisamment différente pour mériter une nouvelle appellation justifiée par le capteur cardio optique, la nouvelle gestion intelligente et évolutive de l’autonomie, la une nouvelle puce GPS et le nouveau mode d’enregistrement appelé FusedTrack.
La première impression est positive avec un design et un écran saphir du plus bel effet, peut-être massif au premier abord mais la montre n’est pas plus encombrante qu’une Spartan Ultra et se laisse rapidement oublier au poignet, même lorsqu’elle est portée dans un usage non sportif (car, oui, elle donne aussi l’heure !). La navigation entre les différentes fonctionnalités se fait grâce aux trois boutons principaux auxquels s’ajoute l’écran tactile qui peut être désactivé lors des activités sportives.
Le système d’exploitation est identique à celui des montres Spartan et c’est sans surprise dans le menu « Exercice » que les habitués de la marque finlandaise iront avant de commencer une activité. Certaines sont déjà paramétrées et devraient satisfaire tout le monde (en plus des traditionnels mode course, cyclisme, natation, ski, randonnée – eux-mêmes déclinées en plusieurs modes -, les modes bowling ou majorette sont par exemple proposés…). En complément de ces modes, il est possible des créer ses propres modes entièrement personnalisables, ceci se faisant via le site web Movescount.
Les possibilités sont nombreuses, le paramétrage concerne les informations affichées sur la montre, l’activation ou non du suivi de la fréquence cardiaque, l’utilisation de capteurs extérieurs (ceinture fréquence cardiaque par exemple), le mode de précision du GPS, le fonctionnement de l’altimètre, etc. Certaines de ces options sont également accessibles directement depuis la montre, c’est ainsi le cas des intervalles qui peuvent être programmés puis activés directement lors d’un entrainement. Il s’agit là des fractionnés, une notion longtemps restée étrangère aux ingénieurs de Suunto qui ont depuis introduit cette possibilité. S’il est toujours impossible de programmer des fractionnés complexes (exercices pyramidaux par exemple), il est très simple de définir un nombre de répétitions, un intervalle et une récupération qui conviendront à la très large majorité des usages.
Afin de proposer une autonomie record de 120 heures, la Suunto 9 introduit une nouvelle technologie appelée FusedTrack qui espace les enregistrements GPS – très gourmands en énergie – et exploite les autres capteurs de la montre (altimètre, gyroscope, compas, accéléromètre). Ceux-ci prennent le relai des enregistrements GPS et le résultat est réellement bluffant, avec quelques réserves toutefois lorsque course et marche sont alternées. Mais de prochaines mises à jour logicielles permettront certainement d’améliorer encore un peu plus cette nouveauté déjà appréciable.
Au-delà du FusedTrack, c’est toute la gestion de l’autonomie qui a été repensée. Trois modes sont proposés par défaut, offrant une autonomie entre 25 heures pour le profil Performance et 120 heures pour le profil Ultra (avec également un profil Endurance paramétré). Entre ces deux extrêmes, de multiples réglages permettent de personnaliser l’autonomie et, à tout moment, la montre indique l’autonomie restante et surtout permet de basculer entre les différents réglages très simplement. Si vous n’y penser pas, la montre vient vous le rappeler, il devient donc presque impossible de tomber en panne de batterie au milieu d’une sortie.
A défaut d’afficher des fonds de carte, de toute façon difficile lisibles sur un écran si petit, la Suunto 9 propose le suivi d’un itinéraire préalablement téléchargé ou créé sur Movescount. Option notable, il est possible de visualiser la progression sur un profil d’itinéraire et de connaitre le dénivelé restant.
Le cardio au poignet viendra satisfaire ceux qui veulent courir sans ceinture tout en ayant une indication de la fréquence cardiaque. Une indication car le système n’est pour le moment pas aussi fiable, il permet d’avoir une tendance de l’intensité d’une sortie mais ceux qui travaillent leurs allures d’entrainement en fonction de la fréquence cardiaque préféreront coupler la montre à une ceinture.
Nous l’avons précédemment évoqué, Movescount est le compagnon indispensable de la Suunto 9. Ou plutôt était car l’application SportsTracker ayant été rachetée par le groupe Amer Sport, elle est désormais intégrée à une nouvelle application Suunto disponible sur Smartphone. Cette dernière est régulièrement mise à jour et connait de réelles nouveautés telles que la personnalisation des modes sportifs directement depuis l’application. A terme, cette dernière sera certainement la seule à être concrètement développée ; en attendant les deux applications peuvent cohabiter sans souci afin de bénéficier du meilleur des outils des deux interfaces.
Utilisation simultanée de l’appli Suunto et de Suunto Movescount
Pour les propriétaires de Suunto 9 et Suunto Spartan : pour bénéficier de la meilleure expérience avec l’appli Suunto et Suunto Movescount, procédez comme suit :
►Désappairez votre montre de l’appli Suunto Movescount (choisissez l’option « oublier » votre Suunto 9/Spartan) ;
►Supprimez votre Suunto 9/Spartan de « Mes appareils » dans les paramètres Bluetooth de votre iPhone ;
►Désinstallez l’appli Suunto Movescount de votre iPhone.
Pour utiliser l’appli Suunto parallèlement à Suunto Movescount, synchronisez votre Suunto 9/Spartan avec SuuntoLink
Utilisez SuuntoLink pour transférer vos Moves et vos données d’activité vers votre compte Suunto Movescount. En effet, l’appli Suunto ne transfère pas vos données vers votre compte Suunto Movescount.
Montre connectée, la Suunto 9 propose les désormais habituels outils de suivi de l’activité (nombre de pas, calories, volume d’entrainement, suivi du sommeil et de la fréquence cardiaque) et affiche les notifications reçues sur le smartphone lorsque les deux sont couplés (plus besoin par exemple d’avoir à sortir son téléphone pour lire les messages d’encouragement reçus lors d’un ultra).
EN BREF
La Suunto 9 ne fait pas dans la surenchère de fonctions. Inutile d’essayer d’écouter de la musique depuis la montre, d’acheter le pain – ou du terrain – après sa sortie. Au lieu de cela, elle se concentre sur l’essentiel, donne toutes les informations dont le coureur (ou le traileur, l’alpiniste, appelez-le comme vous voulez) a besoin et, surtout, elle ne l’abandonne pas au milieu d’une sortie à cause d’une batterie défaillante. Ce seul point, sans oublier le FusedTrack, est une réelle évolution qui comblera les utilisateurs à la recherche d’efficacité et de longévité. Une réussite d’autant plus que les mises à jour régulières viennent apporter de nouvelles améliorations à cette montre qui se présente déjà comme une référence.
Arnaud
SUUNTO 9 BARO : http://www.team-outdoor.fr/accessoires/5633-suunto-9-g1-baro-black.html
bernard
23 septembre 2020 @ 17 h 45 min
bonjour quels sont les smartphones sous Andoid compatibles avec la nouvelle mouture de suunto après l’abandon programmé de movescount?
Agnès
1 novembre 2020 @ 11 h 11 min
Bonjour Bernard,
Si vous avez un Iphone, i faut avoir au minimum iOS12.
Si vous avez un téléphone Android, il faut avoir au minimum Android 5.0 (autrement dit si votre smartphone a moins de 5 ans il n’y aucun souci il sera compatible).
Bonne fin de journée.
Agnès