AU TOP au Josas, et de 4 pour Agnès HERVE ;)
Le Trail du Josas, 20kms, Jouy en Josas (78), dimanche 10 avril 2016
par Agnès HERVE, Team Outdoor Poli
1. Le contexte
Pour cela, c’est simple et c’est ici ;) A rajouter juste que, même si j’adore ce trail, ce matin-là, j’étais juste épuisée. Rajouté à cela le fait que c’était dimanche mon premier dossard sur Trail depuis un an (le Josas 2015), je n’étais vraiment pas sereine. Surtout que nos départs à Jo et moi étaient décalés d’une heure. J’appréhendais l’échauffement seule. Il n’en fut rien, car beaucoup de monde venait me parler alors que je tentais de m’échauffer : le Nico planait partout ce matin-là au Josas.
Je ne peux pas vous dire combien de personnes sont venues me voir pour le féliciter et me raconter sa course qu’ils avaient lue sur le blog de Team Outdoor, c’est touchant et mine de rien, je suis fière de lui. Bon, j’avoue que j’aimerais quand même bien pouvoir me concentrer un petit peu sur ma course ;) Un petit coucou à Fred et Anne qui seront tous les deux également sur le 20 kilomètres ce jour.
2. La course
C’est l’heure de se diriger vers la ligne de départ. Je croise Gérard GRIVEL qui me dit que je suis bien affutée (ça fait plaisir, surtout que je ne m’entraîne pas encore beaucoup ;) ) et il me demande ce que j’ai comme chaussures. J’ai quillé les SPEEDGOAT. Il me dit que lui, il a préféré mettre les chaussure de route! Vu comment j’ai déjà galéré à tenir sur mes pattes avec les SPEEDGOAT dans la boue, je n’imagine même pas le calvaire que cela a du être pour lui. Il termine pourtant 1er V3, comme souvent. Je croise notre pote Simon d’ACCRORUN qui reprend après une douleur au pied post Ecotrail. Puis, Catherine qui est venue exprès de Lyon pour le Josas dont Etienne, qui est sur le 50 km, lui a vanté les mérites. On papote un peu pour convenir qu’on a toutes les deux bien les pétoches ;) On se soutient mutuellement! J’aperçois Loic avec son appareil photo. J’essaie de sourire mais, à priori, au vu des photos, cela n’a pas trop bien marché cette fois ;)
Enfin,c’est parti! Je pars tranquille. Çà se bouscule un peu devant. Une nénette et son ami qui s’étaient mis sur la première ligne font légèrement blocage, et du coup, ça râle à qui mieux mieux derrière. Ça insulte même. Boudie, faut se détendre, tout va bien se passer. Bon certes, ce n’était pas très intelligent de se quiller devant comme ça pour partir à 8 kil/h mais bon, c’est pas la fin du monde! Chacun prend plus ou moins sa position dans le parc. Je me fais doubler pas mal par des mecs qui soufflent fort. Je me retrouve derrière un gars avec le tee-shirt du marathon de Paris et des NIMBUS et un gars de mon club de Versailles. Je vois que Fred est juste derrière. C’est rassurant de le savoir là. C’est une des rares fois que je cours sans Jonathan et je n’ai pas l’habitude de courir seule alors c’est cool!
On attaque la première bosse bien boueuse. Je remonte sur les gars qui m’ont doublée. Le gars avec les NIMBUS me fait trop rire : dès que je remonte sur lui, il place une accélération pour ne pas que je le dépasse. Pourtant, le pauvre, il glisse comme pas possible avec ses shoes. Il me remet 5/6 mètres sur le plat en soufflant super fort. J’attends avec impatience la prochaine bosse. Là voilà, je remonte facilement sur lui vu qu’il essaie de contourner comme il peut la boue. Mais dès que je fais mine de passer, il redouble d’efforts pour me distancer. Il souffle de plus en plus fort. Et même si j’ai bien conscience qu’il n’a vraiment pas très envie de se faire doubler par une nénette, je crains que la prochaine bosse boueuse ne lui soit fatale ;) Mon collègue de l’UAVersailles devant à l’air de bien galérer aussi car on a comblé le retard qu’on avait sur lui. Je dis « on » car un petit coup d’œil dans le rétro me permet d’apercevoir le maillot jaune de Fred juste derrière ;) Cool!
Mine de rien, avec toutes ces péripéties, le début de course passe super vite. On a finalement doublé le gars aux NIMBUS et le collègue de l’UAVersailles. On remonte tranquillement surtout dans les portions boueuses. J’échappe de justesse à un carambolage avec un VTT évoluant en sens inverse. J’ai rattrapé un gars qui avait vraiment du mal dans les descentes boueuses mais qui ne laissait pas trop la place pour qu’on le double. M’étant faite coincée sur la descente précédente, je décide de le doubler avant d’entamer celle qui vient. Je passe avant le single. En sens inverse 3 ou 4 VTT qui ne mettent pas pied à terre. le gars pas content de s’être fait doublé, essaie de repasser et il se trouve nez à nez avec le VTT. Il a bien essayé de jouer des coudes, mais les miens sont bien affutés aussi et c’est pas passé ;)
Bon la suite fut moins rigolote, je commence à avoir bien mal à ma voute plantaire et on n’est qu’à mi-course. Je n’avais jamais utilisé mes semelles avec les SPEEDGOAT avec un terrain avec si peu d’appuis. Et bah, ça ne passe pas. Il est temps que j’aille rendre visite à mon podologue préféré Fabrice. parce que dans les montées, j’ai vécu un calvaire. Ça me force à marcher un peu plus que je ne l’aurais souhaité… Mais je relance sur le plat car la voute s’y fait moins douloureuse. J’ai quand même hâte d’arriver pour enlever ma pompe mais il reste 8 bornes encore. Du coup, ça rentre derrière.
Le collègue de l’UAVersailles revient dans les côtes, je repasse dans les descentes boueuses : droit dans la pente c’est plus simple! Le GPS affiche maintenant 19.75 km. Le parcours de l’arrivée est complètement différent cette année, ce qui fait que j’ai perdu mes repères. Je ne sais pas trop où on en est. Vu l’état de ma voute plantaire et même si j’adore ce trail, j’espère juste qu’on n’aura pas cette année un 20 kilomètres à rallonge comme en 2013. Ce qui m’inquiète, c’est que je ne vois pas Jonathan. S’il n’était resté que 1 kilomètre, il serait déjà revenu à ma rencontre. Du coup, je me dis qu’on va avoir le droit à une prolongation assez longue. Mais je vais vite en savoir plus car on croise Loic au niveau de la tour aux voitures. Je lui demande si l’arrivée est bientôt là où s’ils nous font faire des détours avant de franchir la ligne. Il répond qu’il reste 1.5 kilomètres max.
Bon bah mine de rien ça devient long avec ce pied. Du coup, Fred m’encourage. C’est la première fois qu’on échange depuis le début. D’ailleurs, j’en profite pour m’excuser auprès de lui si je lui ai parue un peu ourse du coup. Je ne suis pas une grosse bavarde en course, j’suis désolée! Ce Fred, en plus d’être un sacré poète (voir sa présentation pour la candidature TOP 2016), c’est vraiment une chouette personne. Il fera bien attention de ne pas me doubler, prenant des trajectoires à rallonge pour que je puisse rester devant. Un vrai gentleman. Ce que fut moins le cas pour mon collègue de l’UAVersailles qui, derrière nous depuis la dernière descente bien casse-figure, pique un méga sprint à 30 mètres de la ligne d’arrivée pour finir devant nous…. On franchira la ligne main dans la main avec Fred, ce fut une chouette course! Je retrouve Jo peu de temps après. Il semble arriver dans le sens inverse. Euh c’est sur que si tu es parti me rechercher sur un autre parcours que le mien, je pouvais t’attendre longtemps ;) On débriefe la course tous les deux, mon pied me fait bien mal quand même mais ce sera vite oublié avec la paella!!!
3. L’après-course avec les amis fut tout aussi chouette.
Jo la résume bien dans son récit et je ne m’épancherais pas plus. Mais, je profite de ces quelques lignes pour remercier du fond du cœur tous nos amis présents ce jour-là. Tous mes clients présents aussi. Merci à vous de porter les couleurs du Team Outdoor Poli et d’être toujours à nos côtés. Ça fait un bien fou de se sentir soutenus comme cela, surtout en ce moment, où commercialement parlant et malgré toute la passion qu’on peut y mettre, ce n’est pas simple pour un petit magasin indépendant. Alors merci infiniment.
Merci à Alain l’organisateur, et toute son équipe de bénévoles, de nous accueillir aussi bien chaque année. Ils renouvellent les différents parcours tous les ans, la paella, elle, reste toujours aussi bonne. Le TOP quoi! Merci aussi à ma TEAM et bravo pour leurs beaux résultats ce jour encore au Josas : Ben boucle le 50 km à la seconde place derrière Aurélien COLLET, Jo et Nico terminent respectivement premier et second du 35 kilomètres. Merci à Loic pour les photos. Et à titre personnel, merci beaucoup à Fred pour cette course partagée.
Agnès