7 mois de blessure mais toujours toutes ses dents!
par Agnès HERVE, Team Outdoor Paris
Il y a quelques mois, Sophie du TOP revenait sur sa gestion physique, physiologique et mentale de sa fracture de fatigue…. Les filles du TOP n’ayant pas été épargnées cette année, à mon tour de relater ces 7 mois qui m’ont plus ou moins éloignée des chemins de l’entrainement. Loin de moi l’idée de vouloir y raconter ma vie ou de donner des leçons sur la façon de gérer ou non ces moments enquiquinants mais , j’ai juste pensé que ces lignes pourraient servir à certains qui traversent ou ont traversé cette période de blessure.
1. La recette pour faire une belle blessure!
Aucunement besoin d’être le dernier vainqueur de TOP chef pour réaliser cette recette, il n’y a qu’à tout mettre dans un shaker dans n’importe quel ordre et secouer vigoureusement le tout pendant un bon petit mois! Et hop là! Le tour est joué! Une blessure que je n’avais encore pas expérimentée : l’œdème osseux au plateau tibila droit, limite rotule, fascia lata du genou…. On ne le connait pas très bien mais, pour faire simple, il peut correspondre au stade précurseur de la fracture de fatigue si jamais il venait à l’idée d’insister dessus…
Alors, en ce qui concerne la recette prendre un shaker y verser successivement :
– un gros ennui pro qui arrive sans prévenir du jour au lendemain à coups de recommandés et assez impactant émotivement
– à la maison ce n’est pas mieux
– des chaussures en fin de vie, carte bleue oubliée mais on changera demain, un jour de plus ou de moins…
– la séance de trop, que tu fais avec le club pour te changer les idées mais du coup sur le bitume au lieu du terrain souple proposé par les chemins du bois…
– des semaines qui suivent très chargées niveau pro à plus de 65h (du fait des soucis) avec une veillée du bois qui finit tard et très peu de sommeil
– un diagnostique tardif suite à une IRM passée trop tard…
Secouez le tout vigoureusement pendant un bon mois et bim! L’oedeme osseux et sa farandole de soucis! A servir chaud ou tiède, accompagné d’un objectif qui arrive à grands pas annonçant la préparation de la saison de montagne tant attendue et si riche avec le Maratrail, la reco UTMB, le défi de l’Oisans, les 15 jours de vacances dans les alpes et l’objectif final qu’est la CCC…
Comme souvent, il ne faut pas chercher une seule cause à une blessure mais elle survient généralement suite à un certain nombre de choses qui ont décidé de ne pas filer droit, et ce, de façon très rapprochée. S’en suit des perturbations dans la manière de s’entrainer, un manque de temps consacré aux étirements et gainage, un sommeil réduit et peu réparateur, une alimentation pas forcément adaptée… Et cela peut arriver n’importe quand, et même – ou surtout? – quand tu te sens en grosse forme, que les séances s’enchainaient pour le mieux et que les sensations sont au beau fixe comme rarement!
2. Une blessure assez bien gérée…
Toujours est-il que l’oedème osseux est bien présent, qu’il a fallu se résigner à lacher le dossard après seulement 14 petits kilomètres au Maratrail de Lans en Vercors et que maintenant il faut gérer cette blessure peu connue en fonction du planning sportif à venir et du contexte pro et perso.
Préambule : la saison qui était planifiée
– douleur ressentie le 31 mai 2013
– maratrail le 4 juin 2013 : abandon 14ème par prudence
– reco UTMB prévue à partir du 17 juin sur 4 jours, parcours enneigé
– Défi de l’Oisans le 25juillet
– Vacances montagne 12 aout
– CCC le 29 aout
– avec le coach et mon médecin du sport, nous avons opté pour un arrêt total de la course à partir du 4 juin
– avec 15 jours de repos total
– une semaine avec de la marche à raison de 2 x 10 kilomètres par semaine pour aller au travail
– natation à raison de 3 fois par semaine avec un pull-boy pour ne pas solliciter les jambes
– participer à la reco UTMB étant donné le parcours très enneigé puisque cela signifiait beaucoup de portions marchées et moins de course, et des impacts plus amortis par la neige que sur les cailloux. Validation par mon médecin du sport et le coach. La douleur s’est faite ressentir uniquement le dernier jour lors de la descente de la Flégère relativement traumatisante.
– puis re-arrêt total de la course à pied juqu’au Défi de l’Oisans
– avec 15 jours sans marche et 15 jours avec la reprise de la marche à raison de 3 fois par semaine pour aller du domicile au lieu de travail (10 kils)
– natation avec pull-boy
– mon choix personnel (ni cautionné par le coach, ni par le médecin) de participer au Défi de l’Oisans en prenant la décision de ne pas faire toutes les étapes.
– Le Défi de l’Oisans avec 4 étapes faites sur les 7, pour ne pas aller jusqu’à la douleur et ne pas mettre en danger le plateau tibial. Une belle étape de 45 kils faite en gérant la descente technique en marchant et en repartant ensuite sans autre douleur. Très encourageant.
– re-arrêt total de la course à pied jusqu’au 10 aout, pas de marche non plus mais de la natation à raison de trois fois par semaine avec un pull boy.
– 10 aout au 24 aout : vacances à l’alpe d’huez avec la consigne médicale de limiter les descentes et d’utiliser le plus possible les bâtons et possibilité de reprendre la course en montée… Ce qui fut chose faite et aucune douleur ressentie au plateau tibial de tout le séjour!!!! Youuupi!!!!
Gestion médicale
– deux autres rendez-vous chez mon ostéo et débloquage du péroné coté genou.
– glaçage 3 fois par jour
– mésothérapie tous les 15 jours
– séances d’étirements tri quotidiennes
– renforcement musculaire du quadri quotidien (exercices sans courir)
Gestion mentale
Bien que la blessure arrive au pire moment, à savoir au début de la saison de montagne (trails et vacances), le moral n’est pas trop affecté finalement. Surement préoccupé par des choses prioritaires qui permettent de relativiser, surement le fait de se dire que même avec la blessure j’ai la chance de profiter autrement de la montagne, chance que tout le monde n’a pas, surement aussi le fait de l’expérience de la blessure de l’année passée qui s’est finalement montrée bénéfique avec une belle TDS au bout contre toute attente, surement aussi parce que cela m’a permis de faire autre chose à l’entrainement… et surement aussi – là je vais la jouer vieux crouton donneur de leçon – parce qu’avec les années tu deviens plus réfléchie et tu prends du recul… et surtout parce que, quoiqu’il arrive, tu y crois toujours, tu ne perds pas espoir de la faire cette fichue CCC, objectif avoué de l’année!!!
3. Oui mais, une blessure peut en cacher une autre…
Une belle étape avec la forme et une belle prestation sur la grosse étape du Défi, de belles montées de Cols sans aucune douleur sur l’Alpe, de belles randos … finalement l’œdème osseux semble avoir été vaincu! Alors pourquoi pas une petite CCC? Oui, mais…. Parce qu’il y a un « Oui mais »… Cela aurait été trop facile sinon! Le oui mai provient du genou gauche, cette fois! Jaloux de tant de soin apporté à son frère droit, le voila qui commence à faire des siennes…
Et hop là, second effet kiss-cool, la belle blessure de compensation au niveau du fascia lata gauche! Et même si les deux visites chez l’ostéo ont largement amélioré les choses, et même si la sortie de veille de CCC ne fait plus apparaitre de douleur, et même si tu décides de prendre le départ de la CCC en sachant que dans le plan de route, le coach t’attend à La fouly pour un arrêt de la course après 40 kils… et même si tu as très envie et plus encore, et bien, dès les premiers mètres de la descente de la tête de la Tronche, tu comprends vite qu’il ne serait pas raisonnable, par respect pour ton corps, d’aller plus loin que ce premier ravito où personne n’a encore jamais abandonné sur cette course! Bertone, 14 kils, tout le monde descend! Voilà comme CCC, devint l’acronyme de Comme Ce fut Court…. Et me voila partie pour un beau fascia lata au genou gauche cette fois!
4. la gestion du Fascia
4-1. la première phase de l’arrêt à la reprise progressive de l’entrainement
Gestion médicale
– mésothérapie 1 fois tous les 15 jours
– paire de semelles podologiques neuves
– glaçage 3 fois par jour
– étirements 5 fois par jour
Gestion sportive
– arrêt de la course à pied et de toute activité physique la dernière semaine d’aout et les deux première semaines de septembre, et 3 semaines de plus, hop là!
– abdo gainage – renforcement musculaire (exercice faits sans courir et COMPEX)
– reprise par de la marche
– puis 3 séances de marche (5min) – course (5min) pendant 45minutes
– puis 2 footings 40minutes sous forme de 2 fois 20 minutes à 12 kil/h entrecoupées de 10 minutes de marche, pas de douleur!!!
– les deux dossards pris sur les 5 kils de l’ODYSSEA et de Fontenay sont très encourageants, pas de douleur pendant, juste après, inflammation que je sais pouvoir calmer. (étirements, glacage, mésothérapie)
Et voici comment on arrive en octobre avec un genou qui va de mieux en mieux même si ce n’est toujours pas cela avec de belles tensions surtout après de grosses journées de travail…. mot d’ordre du corps médical après une grosse perte de poids (masse musculaire essentiellement) = se remuscler le quadris pour mieux soutenir le genou
Gestion mentale
On continue a bien gérer niveau mental, beaucoup de recul par rapport au sport même si c’est un réel plaisir de remettre un dossard et surtout de finir une course après tout ce temps!
4-2. Faux départ!
Préambule : Si le genou va de mieux en mieux, si la douleur n’est que post course, il n’en reste pas moins une douleur. Et elle devient surtout handicapante dans la vie de tous les jours, surtout en cette période d’activité chargée au magasin. Bref, tout cela n’est toujours pas normal. La consigne du médecin reste de remuscler le quadri qui en a clairement pris un coup ces derniers mois niveau masse musculaire! Bon bah allons-y. De toutes façons, il faut bien essayer. On passe alors sur un cycle de renforcement musculaire alliant exercices à la maison et séances d’escaliers. Plus de bitume mais pourquoi pas les cross qui présentent un terrain plus meuble.
Gestion médicale
– mésothérapie tous les 15 jours
– petite infidélité avec mes DS Trainer chéries, puisque je privilégie les BROOKS Ghost avec plus d’amorti et à foulée universelle afin de tout remettre à plat.
– glaçage 3 fois par jour
– une séance avec un autre ostéopathe que je sais également très fort
Gestion sportive
– plus de footing
– juste des séances d’escaliers à raison de 2 fois par semaine
– marche 10 kils 4 fois par semaine
– abdo gainage compex et chaises
– 2 cross, dont le dernier le 17 novembre
Gestion mentale
Optimiste car on essaie une nouvelle méthode et j’y crois à fond!
– La douleur au genou s’aggrave… si la musculation du quadris est indiquée dans la plupart des cas, il s’avère que mon organisme a décidé autrement.
– Les deux séances faites avec les chaussures universelles m’occasionnent de grosses douleurs au niveau des rotules
– Après le cross du Val de marne, je ne peux plus marcher sans douleur
– Bon bah c’est reparti pour un 5ème arret : la petite gène que je percevais au genou s’est transformée maintenant en réelle douleur!
– Pour autant, je ne regrette aucunement ce cycle d’entrainement, il aurait très bien pu marcher et c’est en essayant que l’on sait.
– Nous sommes le 17 novembre, je suis en mode « j’arrête tout et je reprends les basiques à zéro ». Je passe une troisième IRM à cette occasion pour faire le point : diagnostique bizarre et peu commun : 2 bursites sur le genou gauche, l’une au TFL et l’autre à la patte d’oie, du jamais vu à priori…
– Consultation d’un spécialiste à l’institut Nollet : pas grave mais très long…. Quoi faire : repos, paire de semelle neuve, séance de méso, glaçage et kiné… Oki mais ça c’est déjà fait!
Gestion mentale
Bah ça va!!!! De toutes façons, c’est comme ça!!! Oui quand même une certaine lassitude qui s’installe, le coté Caliméro qui pointe le bout de son nez et la phrase classique, « mais qu’ai-je fait pour mériter cela? ».. Mais à part, ça, ça va!!!
5. STOP!!!! On arrête tout et on se reprend en mains en suivant son instinct!
Mentalement cela devient donc plus compliqué, le sentiment d’avoir suivi ce qu’on ma demandé de faire pour gérer la blessure mais le résultat est pire que tout.Dans ces moments là, tu as juste envie de ne plus écouter personne, ni le corps médical qui t’envoie à droite à gauche pour faire ci ou ça, ni les amis qui m’ont pourtant toujours soutenus (un grand merci aux deux fabrice et à daniel). Tu poses tout et tu reprends les basiques qui t’ont toujours réussi.
Gestion médicale
– mésothérapie 2 fois par mois
– glaçage 3 fois par jour
– semelle podologique portée au travail
– étirements triquotidiens
– 2l d’eau par jour
– cure d’Harpadol et de Prêle, anti-inflammatoires naturels (qui m’ont fait réellement le plus grand bien, moi qui ne suis vraiment pas médocs, je recommane vivement)
– chaussures neuves pour la course (je reprends la DS TRAINER qui m’accompagne depuis 15 ans maintenant)
– chaussures neuves pour la marche
– chaussures neuves pour le travail
Gestion sportive
– 15 jours sans course à pied, en conservant des séances de marche (2 à 3 par semaine)
– puis 1 footing de 35min à allure progressive de 10 kil/h à 15 kil/h pour remarquer que la douleur disparait totalement au dessus de 12.5 kil/h lorsque l’attaque de la foulée devient médio-avant pied
– puis mise en place d’un cycle de sortie marche (5min) – course (5min), les portions étant courues entre 13.5 et 14 kil/h, 3 séances sur 15 jours
– toujours avec des séances d’abdo gainage et de la marche
– Et voici comment 1 mois après, je fais mon premier footing continu de 45minutes et que je reprends progressivement les chemins de l’entrainement, jamais en dessous de 12.5 kil/h pour diminuer les impacts sur le genou. Et toujours sans planification, juste en fonction des ressentis, séance après séance.
Voici le résumé des séances faites durant cette période
– en bleu les séances cap
– en violet les séances marche
– en vert le renforcement muscu
Gestion mentale
Bah ça va!!!
6. Et aujourd’hui?
Alors, aujourd’hui, même si la gène reste présente les jours de grosse activité professionnelle ou après certains types de séances (piste notamment), j’ai trouvé un équilibre encourageant, certes fragile mais vraiment positif. De moins en moins de douleur chaque jour, un entrainement qui commence à ressembler à un entrainement, le plaisir de remettre les épingles sans aucune douleur. Le seul frein à l’avancée rapide de la guérison reste le piétinement au magasin, mais à cela je ne peux pas y faire grand chose.
Coté médical, je continue les séances de mésothérapie en les espaçant de trois semaines maintenant, j’ai arrêté la cure d’Arpagol et Prele pour 15 jours avant de la reprendre fin de semaine. Je continue les glaçage à raison de 2 fois par jour, et j’apporte un soin tout particulier aux étirements et au gainage.
Coté entrainement. J’ai recommencé à suivre un plan d’entrainement concocté par le coach et adapté à la reprise progressive avec des portions marchées au sein des séances et des séances de vitesse faites à allure modérés et récup courues à bon ryhtme pour tout de même bosser le cardio. Pour autant, je gère aussi en fonction de l’activité magasin, seul facteur limitant à présent coté douleur. je sais que l’équilibre retrouvé demeure très fragile alors ce n’est pas le moment de faire une bêtise….
Pour le moment, aucun objectif en vu malgré toutes les belles courses de montagne qui ouvrent leur inscription tour à tour ces derniers jours. On verra le temps venu.
Conclusion
Voila, j’ai essayé de faire le plus simple possible pour résumer ces 7 mois de blessure(s). Malgré les vacances perturbées, les abandons répétés, les arrêts / reprises, cette période m’a beaucoup apportée. Je sais maintenant que je sais gérer ce genre de mésaventure bénigne dans une vie. Surement grâce aux amis et proches toujours présents. Surement du fait des circonstances de la vie qui font alors relativiser, j’ai beaucoup mieux géré mentalement cette blessure – enfin ces deux blessures – que les précédentes. Et ce, malgré le fait que tous les jours, dans le cadre de mon métier, j’entende parler de course à pied, de demande de conseils, de beaux trails, de tout plein de choses qui pourraient te rappeler que tu es vraiment la plus malheureuse des femmes sur terre parce que tu en esprivée depuis un moment déjà.!!! Mais non, ce n’est même pas vrai ça!!! Certes le sport fait parti d’un équilibre de vie, en tous les cas de ma vie, mais cela ne reste que du sport!
Never Ever Give Up!
Un grand merci à ceux qui m’ont accompagnée depuis le mois de juin, pour l’aide, l’écoute et les conseils.
Agnès
Céline Priels
19 août 2020 @ 5 h 07 min
Bonjour,Bonjour ,
Ma fille de 15 ans faisait 14H de sport / semaine de septembre 2019 à novembre 2019. (sport étude +tennis, gym+course et natation).elle fait du tennis depuis ses 6 ans.Elle avait un bon niveau. Elle a dû arrêter car on lui a suspecté une fracture de fatigue sous corticale du dôme astragalien et 2ème métatarse) mais il a fallu beaucoup de temps pour que on nous donne ce diagnostique. De fait, elle n’a pas été plâtré sous la recommandation de l’orthopédiste. Elle s’est déplacée avec 2 béquilles puis il nous a conseillé la remise en charge progressive mais cela fut compliqué avec les douleurs et malgré la kinésithérapie.
Aujourd’hui, Aout 2020, elle marche mais a des douleurs incessantes et plus fortes le matin et le soir même pendant la nuit, ce qui ne l’aide pas à récupérer.
L’orthopédiste lui a dit que sa cheville était fouttue, qu’il ne savait rien faire pour elle et qu’elle ne pourra pas reprendre d’activité sportive.
Cette information nous rend perplexe et la déprime au plus haut point.
Notre médecin généraliste nous demande de prendre rdv chez un rhumatologue, prévu le 11/09
Nous avons toujours suivi les recommandations et conseils donnés jusque maintenant.
Je vois que vous avez eu un oedéme osseux.Pourriez vous me dire ce qui a été fait pour que vous puissiez reprendre le sport et quel médecin vous a suivi? Il est très dur pour notre fille d’envisager le reste de sa vie dans cet état sans perspective de guérison.
Je vous remercie de l’attention portée à mon message et j’espère avoir bientôt de vos nouvelles.
Priels Céline
Maman d’Eléna Legros
Sébastien B
15 novembre 2020 @ 14 h 18 min
Bonjour, la clinique Nollet à Paris, rue Brochant et ses spécialistes de l’appareil locomoteur. Un kiné ? Serge Borowski. Un podologue pour des semelles, version rdv unique? Eric Bengherbi à la Garenne Colombes. Du repos. De la natation, du vélo. Savoir se poser pour mieux reprendre. Bon courage. SB
Jean Robert
3 février 2021 @ 16 h 17 min
Bonjour,
Je me retrouve grandement dans ce témoignage, avec une fracture de fatigue du plateau tibial coté externe il y a un an… puis une autre coté interne depuis 4 mois !! (survenue vraisemblablement suite à une rééducation musculaire trop poussée sur un corps fragilisé…)
J’ai vu un nombre incroyable de médecins ou para-médicaux, suivi des traitements, reçu de nombreux diagnostics, passé des IRM tous les 2 mois mais je ne m’en sors toujours pas totalement (même si il y a du mieux, notamment les fractures en elles-même sont consolidées).
Il persiste des douleurs assez intenses du coté de la patte d’oie et sur le devant du tibia (sans doute liée à des compensations et une faiblesse générale de la jambe), que je traite par de l’ostéo et de l’acupuncture…
Ma question : je vois que vous avez acheté des chaussures spécifiques pour la marche => vers quel modèle recommandez vous de s’orienter ?
Mes baskets classiques semblent peu adaptées pour la marche au quotidien (qui déclenche/majore les douleurs) mais mes Hoka One One Bondi ne sont pas beaucoup mieux je trouve (amorti extra mais oriente beaucoup la foulée, peut-être pas top avec ma douleur au niveau de la patte d’oie…)
Je regarde des tonnes de site mais à chaque fois on finit sur des modèles plutôt running, je préférerais une paire stable et confortable pour cette situation. Merci !
Agnès
23 avril 2021 @ 18 h 22 min
Effectivement dans votre cas il faut une chaussure Stable. Et effectivement, la HOKA même si confortable, n’est pas la plus stable de la gamme. Après, il faut aller chez un revendeur spécialiste et essayer car à distance, il est très compliqué de conseiller un modèle. Des modèles stables, il en existe beaucoup. Et les modèles de running que cela soit sur route ou sur chemin, sont tout de même les chaussures les plus dotées de stabilité si on excepte les chaussures de montagne mais ces dernières sont généralement beaucoup trop rigides et peuvent déclencher une récidive de la périostite.
Celine
27 octobre 2021 @ 18 h 30 min
J’ai eu des fractures des deux calcanéums en chutant d’un toit début juin. Je suis restée immobiliser jusque début juillet avec port d’orthèses. Mon orthopédique m’a fait remarcher à ce moment là. Ma fracture du talon droit s’est remise avant celle du talon gauche qui était plus touché qui s’est remise fin septembre, vu avec une IRM et c’est là aussi que j’ai vu que j’avais des œdèmes osseux discrets sur chaques talons. Depuis, j’ai toujours mal et impossible pour moi de marcher plus de 45 minutes sans avoir de grosses douleurs. Je ne sais pas si c’est dû à ces discrets œdèmes osseux car les douleurs se déplacent. Je ne sais plus quoi faire. Je vais voir un rhumatologue fin novembre en espérant avoir de l’aide.
Diane
16 décembre 2021 @ 12 h 31 min
Bonjour,
Merci de votre témoignage. Apres une fracture de fatigue au 4eme meta bien soignée, je me bats aujourd’hui avec un œdème osseux au 2eme meta. La douleur est encore pire, et semble empirer malgré le repos… J’aimerais savoir ce qu’est la mésothérapie dans le cadre d’un œdème osseux?
Merci d’avance !
Diane