1/2 paire de gambettes, 1 TEAM, 2 amis à la 6000D pour un récit à 4 mains : par agnès HERVE et Olivier GAUCHER
La 6000D, la course des Géants, Aimé (73), Samedi 25 juillet 2014, 65 kils, 4000mD+
par agnès HERVE – TEAM OUTDOOR PARIS et Olivier GAUCHER mon meilleur ami!
Trop bon ça! Ca faisait de nombreux jours que je l’attendais cette baladounette de fin juillet dans les hauteurs! Enfin pouvoir remettre les épingles en montagne et profiter de l’ambiance, des amis, de cette course que j’aime particulièrement pour l’atmosphère qui y règne. Retour à la maison, sommes toutes! Et en plus, j’ai le plaisir de pouvoir partager cela avec mon meilleur ami, Olive qui, a défaut de pouvoir courir, sera mon assistant de luxe à chaque ravito et avec Jonath et Nico, de la TEAM ainsi qu’avec leurs collègues les accompagnant ce week-end là. Arnaud, notre TOP photographe est de la partie également ainsi que Clem de mon club de Vincennes Athletics. Bref, un super week-end en perspective, surtout que le temps est de mon coté : il fait beau le vendredi à notre arrivée, ce qui permet de profiter de la fête tranquillement et de revoir pas mal de monde avec plaisir. Temps plutôt mitigé prévu le jour de la course avec des pluies annoncées, ce qui certes nous vaudra l’annulation de la montée au Glacier, mais qui est mon temps de prédiléction en trail, et rebeau le dimanche pour pouvoir reprofiter de la fête et de la montagne et parfaire son bronzage avant de revenir à Paris! Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes!
Après, ce ne fut pas forcément aussi simple sur le terrain, mais ce serait trop facile aussi et beaucoup, beaucoup moins rigolo en plus!
Petit retour sur cette course que j’adore mais cette fois, faute d’entraînement, j’ai dû laisser mon dossard à la maison… Mais quoi de plus génial que de pouvoir échanger le dossard de coureur avec celui de suiveur. Je serais donc présent à cette course pour accompagner ma meilleure amie Agnès… L’occasion de partager ensemble notre passion commune pour les courses de Montagne et pour la 6000D.
Arrivée le vendredi sous un grand soleil, le temps de retrouver Sandrine de Montchavin pour récup l’appart et je redescends aux dossards pour, après quelques arrêts à discuter à droite à gauche, y retrouver les garçons, Jonath et Nico, .C’est cool de se retrouver là! C’est aussi un plaisir de revoir Maud qui a l’air en top forme, après cette année 2013 difficile, elle le mérite! Sur le Stand AKILEINE, Benoit présente des drôles de shoes avec 15cm de talon d’un beau rose assorti à mon tee shirt de course et à la super crème anti-frottement AKILEINE à l’odeur délicieuse de poires au vin qu’il m’a offerte pour Noël L’idée me vient de les chiper pour franchir la ligne d’arrivée avec le lendemain… J’ai zappé après coup, mais à faire absolument! Benoît, rendez-vous est pris!
Dossard en poche, le 2088, avec que des chiffres qui m’ont portée bonheur jusqu’à présent en montagne!!! C’est une superstition de gamine, mais c’est bon signe ça! Après, on se cale avec Olive au tel pour l’organisation de la fin d’aprem. J’irai faire la reco de la portion Montchavin – Sangot comme en 2010 et tester ainsi le genou qui en fait qu’à sa tête depuis mercredi matin! Résultat des courses, le genou, il ira bien, c’est décidé! Il est l’heure d’aller chercher Olive : 18h30, faut pas trainer en fait. Je le recup au virage 14 de la montée de la Plagne, encore une de nos superbes organisations comme pour le train de l’écotrail! On ne passe jamais à coté des trucs un peu zarbis à faire tous les deux!
On profite de la pasta party (qu’Agnès n’a faillie pas faire faute d’oubli de ticket :) ) délicieuse la tarte à la myrtille au fait… Puis, on remonte à l’appart pour peaufiner ensemble le suivi et l’orga du lendemain ! C’est surtout moi qui stresse le plus en fait : je ne voudrais pas rater quelque chose ! Petit papotage et hop au lit à 22h… Presque sérieux ;)
C’est sur que la tarte aux myrtilles était un régal, j’en connais qui ne savent pas ce qu’ils ont raté là!!! …. Retour à l’appart : « bla bla bla bla bla ». On refait le monde mais aussi un petit brief rapide de l’assistance avec Olive : 1 bouteille de coca, une bouteille d’eau, 3 compotes, un verre de coca pour boire sur place et ça roule!!! Et hop là au lit comme dit Olive, 22h, on a presque été sérieux sur ce coup là! Surtout que, demain matin, c’est pas trop genre la grasse mat mais réveil aux aurores pour le succulent petit dej de jour de compet : farandole de pâtes étoilées avec son filet d’huile d’olive accompagnée de copeaux de parmesan du pays, suivies dune compotée de pommes aux myrtilles (encore elles!!!) dans son berlingot vert … parce que « vive les pompotes pour avoir plein de potes! » C’est ça le secret Nico!
2h la lumière s’allume : « aie ça pique les yeux »… Quelle idée de manger des pâtes à cette heure-là aussi ! :) 4h, rebelote, prépa du sac et des bouteilles… Moi, je suis le mouvement, pas grand-chose à faire pour aider de toute façon !
4h20 : allez hop, tout le monde dehors! il pleut, c’est trop top! Je laisse le volant à Olive, direction Aimé. Pas grand monde sur la route à cette heure là. Nous croiserons quand même quelques renards, toupitipiti les bestiaux, ils sont trop mignons! Aimé, on est arrivé!
Arrivés à Aime, Agnès part s’échauffer, moi je finis ma nuit dans la voiture, fait pas chaud.
Ca y est, c’est l’heure de lacer les RIOT, enfin!!! Petit échauffement dans les rues d’Aimé. Je sens, très vite, que ça va être compliqué, comme prévu pour les mêmes raisons qui m’ont valu mon abandon à l’éco : les filles comprendront et compatiront, les mecs ne comprendront pas mais ne savent pas la chance qu’ils ont! Bon, pas la peine de se faire des noeuds au cerveau maintenant, on verra bien. Je retrouve Arnaud à quelques mètres de la ligne de départ.
On repart s’échauffer un peu avant d’aller se faire badger…. penser la prochaine fois, à faire « une Dilmi », arriver au dernier moment, en fait une presque Dilmi, parce que Ludo, il ne s’était pas encore fait badgé! Donc, je poireaute sur la ligne de départ aux avant postes un petit moment. Laurence, Maud, Anne, les grandes retrouvailles, comme en 2010! Ça fait du bien, l’adrénaline monte. Clem, de mon club Vincennes Athletics, est juste là aussi. Petits coucous à droite à gauche tout en essayant de ne pas trop se déconcentrer. Un peti bisou à Olive avant qu’il rejoigne le premier ravito… (photo Fred BOUSSEAU)
Agnès retrouve la ligne de départ, un petit bisou, dernier encouragement et go c’est parti… Je regarde tout ce petit monde partir avec un petit pincement au cœur, mais heureux de suivre ma tite Agnès adorée.
C’est bientôt l’heure H…. Un petit coup d’œil pour repérer ou sont Aline, Cécile et Malika, histoire de se situer une fois le départ donné. J’angoisse un peu car je n’ai pas encore vu ni Jonath ni Nico. Mais bon, maintenant je sais qu’ils sont des spécialistes de la Dilmi également. D’ailleurs, Nico me rejoint au dernier moment sur la ligne de départ. Ouf et d’un! Et….. après quelques secondes de panique, on aperçoit enfin Jonath de l’autre coté, et de deux! Pfffffiiiit : Ludo apparait comme par enchantement à quelques secondes du départ juste à coté! Bim! C’est parti!
Alors…. ça commence par envoyer du lourd avec 5/6 kilomètres de tout plat! Et je comprends, de suite, que la journée va être longue. Même pas besoin de jeter un coup d’oeil au cardio – même si je le fais et que ça m’effraie encore plus 158 à 14 kil/h, peucher…. ça risque de coincer un peu là haut! D’ailleurs, je me fais doubler de tous les cotés par des gars – ce qui était prévu en se plaçant en première ligne – mais aussi par toutes les filles annoncées : Christine, Aline, Malika, Cécile et deux autres traileuses que je ne reconnais pas. Maud est déjà loin devant, Anne est partie devant également ainsi que Charlie Ramsdale. Ce plat est interminable, je ressens les premières tensions aux mollets… limite crampes…
Mais, c’est magique car juste à ce moment là, la première difficulté se profile. Je sors les bâtons et… clic clic clic, mine de rien je reviens sur les filles…. pour me retrouver 3ème au sortir de la montée. Charlie est juste devant… mais Christine et Cécile sont juste derrière…. Petits encouragements de fred BOUSSEAU – que je remercie pour les photos en passant – qui me dit de ne rien lâcher : je dois déjà avoir la sale tête!!! Merci Fred pour les encouragements, ça redonne du peps!
Après c’est à nouveau du plat et bim, toujours impossibilité de cavaler, bah c’est comme ça. Là c’est soit tu pleures, soit tu poses le cerveau et tu avances. Donc, on pose les neurones et un pas après l’autre. Je relance sur 10 mètres en courant puis remarche, puis relance, puis remarche. Tout le monde court ici. Je vois Christine s’éloigner devant, Malika me passer en petite foulée très efficace, Cécile revient en courant, Ludo n’est plus qu’un petit point jaune au loin! J’attends avec impatience de revoir Olive au ravito du kil 19. En attendant c’est la piste de Bobs avec la 7ème symphonie de Bethoveen. Si l’on conserve l’esprit orchestral, « Run for a fall » ou « the Phantom Agony » aurait été plus approprié à ce moment là… Mais au moins, la mélodie à l’avantage de bien détendre : tu fermes les yeux tu te croirais presque en cure de thalasso!!! Mais, Malheur, quand tu les ouvres, tu reviens vite à la réalité en apercevant dans le rétro Cécile qui arrive à grande foulée au virage juste derrière! Mais c’était vraiment sympa ce petit passage.
Je reviendrais sur Christine et Cécile à la faveur du mur qui suit : dès que ça grimpe fort, les bâtons sont comme voués d’une énergie incontrôlable, le rose, le noir, le rose, le noir, le rose…. ;) Je ne lâche rien malgré les mollets total destroyed, le dos en vrac et le bide pas en meilleur état. Je crois que j’ai inventé la réciprocité de l’adage qui dit que « quand t’as pas de tête, t’as des jambes! :) » A breveter! Pas pas à tester trop souvent quand même heing! Quelques mots échangés avec Vincent CARROS que je retrouve ici. Désolée Vincent, je ne serais pas trop locace sur ce coup là….
Je file vers la plagne pour le 1er ravito,… Nouvelle petite sieste, petit café au pied du ravito pour voir passer les 1er comme des flèches… Nico et Jonathan sont bien placés. Agnès arrive, cool,… Euh mince, je dois faire quoi déjà ? Ah oui, échange des bouteills, compote… Un simple regard qui en dit long et Agnès repars… « Allez ma louloute »
Enfin voilà Olive au ravito! Aux petits soins. Hop hop hop, les bouteilles, les compotes, le coca et un regard qui veut dire « j’en bave olive« . Et en réponse un qui signifie « je sais« . Après 11 ans d’amitié, ce n’est même plus la peine de parler… C’est reparti. Une longue piste en faux plat montant entrecoupée de 2/3 montées en single nous amènera en haut, bientôt. Je suis pointée 7 mais j’ai encore les filles en visu, je ne lâche rien. Déjà ya Olive qui m’attend au prochain point et encore au suivant, puis encore au suivant. Et pi ya les garçons qui m’ont dit qu’ils seraient à l’arrivée : faut que j’arrive en moins de 7h30, c’est le deal! Et puis mon père que je sais nous suivre derrière son ordi et avec qui j’avais partagé cette course en 2010. Bref, faut enquiller sur cette piste encore trop roulante….. Un petit coucou de Gus et Regis, du trail des deux lacs, qui me doublent quasiment au sommet embrumé. Depuis un petit moment déjà, j’aperçois Malika : elle semble marquer le pas la miss. Il faut relancer!
On arrive en haut, mais en haut de quoi, je ne sais pas! Le col??? Roche de Mio??? Je suis à l’ouest complet!!! Mais ce dont je suis sure c’est que je retrouve Olive, enfin je crois que c’est là, car je ne me rappelle plus trop dans quel ordre tout ça s’est passé…. quelques mots échangés. Ce n’est pas vraiment un ravito mais un PC, du coup je ne prends pas l’assistance. En fait, on avait le droit, mais je n’ai pas imprimé sur le coup ce qu’olive me disait. C’est ce qui arrive à une blonde munie d’un dossard qui décide de poser le cerveau après seulement 5 kilomètres de course!!! Mais, à ma décharge, il y a de la brume partout! Bref, je ne comprends pas trop où on est, juste compris qu’il y avait un ravito 4 kils plus loin et qu’Olive ne pouvait pas y être. Je ne m’attarde pas donc… Ce qui est sur, bien que je ne pensais jamais dire cela une seule fois dans ma vie, mais j’attends cette descente avec impatience!!!
Agnès arrive. Ouhhh laaa, ce n’est pas la tête des grandes formes !!! Je lui propose le changement de bouteille mais elle refuse pendant être hors zone (je n’avais pas précisé qu’elle avait le droit). Je la laisse partir dans la souffrance, sans pouvoir faire quoi que ce soit :(. Puis, je redescends sur belle-cote pour le passage suivant. J’ai le temps d’en profiter pour aller me balader, manger un petit truc, me reposer (oui encore ;) ). Je suis le live sur le tel et regarde les premiers passer. Toujours en train de calculer et d’estimer les temps de passage, les écarts,….
D’ailleurs ça y est, on descend enfin !!!Trop bon! enfin l’impression de pouvoir cavale, d’y aller à fond! Je passe Malika après seulement quelques minutes de descente et revient sur 2/3 gars devant à la faveur d’une grande piste très large Puis Ravito. Je remplis mécaniquement mes bouteilles, bois un verre de coca. J’entends vaguement une bénévole qui dit « elle est fatiguée Agnès » après certainement avoir lu mon nom sur le dossard et un « faut manger pour prendre des forces« . Peucher, ça en dit long sur la tête que je dois avoir. . Un sourire et je repars fissa, depuis le temps que j’attends cette descente ;) Surtout qu’arrive un petit sentier avec plein de pierres, hop hop hop, petits pas…. trop cool! Vincent, c’est pour toi!
Les mollets ne chouinent plus, le reste ça se tait aussi tant qu’on ne doit pas courir sur le plat. J’ai la surprise de rejoindre Arnaud qui n’a pas l’air au mieux. Il me distancera dès que le plat pointera le bout de son nez. On est sur une partie que je ne connais pas, puisqu’on doit monter l’Arpette de bien plus bas pour pallier à l’annulation du Glacier tout en conservant la même distance et le même dénivelé. Pas mal de plat où il faut à nouveau y aller au mental mais ça passe mieux. Puis la montée du col et redescente au cours de laquelle je reviens sur quelques coureurs devant. Belle Plagne puis Plagne Bellcote : une superbe ambiance. Boudie que ça fait du bien de voir les kilomètres défiler tous seuls!
Arrivée d’Agnès en 5eme position, elle semble beaucoup plus fraîche ! Le ravito est prêt, tout est installé sur une petite chaise, mademoiselle n’a plus qu’à se servir ;). Je change les bouteilles, la rassure (comme je peux !), la 4ieme est jute devant à 1′,… Eh oh laisses moi les bâtons et les manchettes. ;) Allez ma louloute, un petit bisou et c’est reparti… Je la regarde partir l’air déterminé à aller chercher la 4ieme place ;)
Olive!!! Je suis à donf et encore plus quand il m’annonce que la quatrième est juste devant. hop hop hop hop…. Il n’en faut pas plus pour que je reparte plus motivée que jamais après avoir fait le ravito grâce à un olive au TOP qui me rappelle qu’on avait décidé dans notre stratégie que je laissais, ici, les bâtons rose et noir! Un bisou et allez hop, on y va, en route vers l’aventure! Et un grand « Allez agnès » pour m’accompagner à la sortie du ravito : c’est Benoit!!! Grand sourire pour le remercier!!!
Je retrouverai Cécile Lefèvre très tôt finalement. Elle marche sur le grand chemin vallonné qui suit. Je l’encourage et lui dis qu’on finit ensemble. Elle n’accroche pas. Je me retourne pour lui dire à nouveau d’accrocher mais, elle doit avoir vraiment des soucis car elle marche. Du coup, j’accélère. Un gars avec qui je cours depuis le début en chassé croisé revient sur moi. Je suis passée devant à la faveur d’un ravito plus rapide. Il me dit de relancer et d’aller chercher le podium. D’après mes infos, Christine est vraiment loin à plus de 8 minutes. Il reste 13 bornes avec pas mal de plat sur lequel je sais que j’aurais très certainement à marcher. Pour autant, je relance, ne serait ce que pour tout donner et ne rien regretter. Je ferais une descente tout en remontant des coureurs et en alternant marche course sur le plat ou les montées pour ne pas en rajouter avec les crampes qui ne laissent plus trop mes jambes tranquilles depuis 20 kilomètres.
J’hésite à rejoindre directement l’arrivée ou aller au point suivant à Montchavin, j’ai peur de ne pas avoir assez de temps et rater l’arrivée ! Karine me confie qu’elle sera à montchavin, cool alors je rejoins l’arrivée ! La petite famille encouragera Agnès la bas ;)
Montchavin avec une superbe ambiance comme à chaque fois! J’y croise Karine et les petits qui m’encouragent à fond : c’est juste trop bien, merci infiniment! On tape dans les mains des nombreux minots qui encouragent ici. Je ne m’arreterais pas pour remplir les bouteilles, juste un verre de coca et hop hop hop! Je connais le chemin par coeur maintenant. Faut relancer et relancer et relancer encore. Je continue à doubler 2/3 coureurs.Je regarde le chrono et grand sourire, ça devrait passer en moins de 7h30 si je relance encore un peu! J’appréhende la piste cyclable en bas.
Aime, ville arrivée : je me pose sur la ligne pour voir quelques concurrents passer et vais rejoindre Jonathan du TO qui vient d’arriver ! Il a du me prendre pour un mec « chelou » qui vient l’aborder ! Coup de tel à Karine qui me confirme qu’Agnès est 4ieme : Yehhh
D’ailleurs la voila déjà cette piste, on pose le cerveau à nouveau pour ne pas y marcher Le pont pour passer de l’autre coté de la rivière, puis la montée. Puis Olive qui est là. Trop contente de le voir. Il m’encourage encore et encore. Je prends à nouveau des nouvelles des garçons. Jonath a malheureusement été victime d’un débalisage qui a complétement faussé la donne. Je suis vraiment déçue pour lui. Nico a fait une superbe course et finit 6ème, c’est juste énorme au vu du plateau masculin ici! Enorme! …… Bien, Olive à mes cotés, tout en prenant des news, je m’attache à ne pas marcher.
Agnès arrive au loin, youpiiiii, je l’accompagne sur quelques mètres mai je n’arrive pas à suivre ;) (menteur Olive!!!)
Me voilà aussi heureux qu’elle, je pense !Puis petit retour au calme… et l’arrivée !!!
Bon, on se reconcentre, il reste un tour de ville. Beaucoup d’encouragements ici et enfin l’arche d’arrivée tant attendue depuis 6h ce matin! Les jambes sont super douloureuses à cet instant et je lutte contre les crampes secos…. . Les garçons sont là comme promis. Peucher, les gambettes, elles ne vont pas me trahir maintenant heing! Nico va me chercher une grande bouteille d’eau gazeuse… Merci beaucoup! J’ai tout donné aujourd’hui, tout et je suis épuisée en fait … mais je suis ravie d’avoir persévéré et pour cette 4ème place.
Fred est là, fidèle au poste, avec son appareil photo! Grand sourire avant que Maud ne vienne nous retrouver aussi. Puis Yann, et beaucoup d’autres personnes que je remercie vivement… Je n’avais pas encore retrouvé tous mes esprits alors peut être que je n’ai pas été très loquace, toutes mes excuses :(
Une fois mes esprits retrouvés, on va s’assoir dans l’herbe pour récup un peu avec Olive et les garçons. Les garçons me racontent brièvement leur course. On attend leurs collègues qui franchiront tous la ligne d’arrivée. Par contre, le ptit gamin là, qui chambre sur mon sourire dès que je vois un appareil photo pointer le bout de son nez (les adeptes de « notre coin conseil » sur le blog, savent mon attachement à la molécule du bonheur libérée par le travail des zygos, les autres, de fait, iront lire et adopteront la pratique dorénavant!!! ), donc je disais, le ptit gamin là qui fait 6 en remontant tout du long comme un ouf – et qui, soit dit en passant aurait pu faire mieux s’il ne s’était pas arrêter faire pipi 6 fois en 65 kils – , on dirait bien qu’il a un peu tiré sur la mécanique : il s’est endormi là comme ça direct, assis sur une table, entouré de wattmille personnes venues se refuguier autour du fait d’une averse et qui parlent très fort.. Mais, le ptit gars, il dort! Ah ces jeunes, ils se « moquent », ils se « moquent », mais ils ne tiennent pas la distance! La preuve en photo!!!
Allez, c’est l’heure de retourner à Montchavin, juste le temps de la douche et de regarder la performance de Jissé sur le contre la montre qui lui assurera la seconde place sur le podium du tour de France! Puis apéro avec olive et la petite famille et soirée terminée à la pizzaria avec les garçons et la bande de joyeuse drilles qui les accompagne et que je remercie vivement pour leur accueil à leur table… une belle soirée pour clôturer un beau week-end!
On profite du site à papoter sur la pelouse avec Agnès et les gars du team… Et fin de soirée, par un petit apéro familial ;) Pour finir : un grand merci à Agnès pour m’avoir permis de l’accompagner… Un très bon moment passé avec ma meilleure amie. Et de bons moments passés avec Nico et Jonathan. Et comme toujours, la 6000D une belle épreuve.
Avant de finir, un énorme merci à mon meilleur ami sans lequel la course n’aurait pas du tout été la même et surtout pour son amitié sans faille depuis 11 ans. Merci au TOP pour leurs messages d’encouragement la veille de la course et leurs messages sympas après la course. Merci à mes clients pour tous leurs messages ou leurs visites au magasin. Ca fait un bien fou de remettre les épingles en montagne. Je suis contente d’avoir pu retrouver plein de monde sur place avec ce sentiment d’être toujours à la maison dans mes montagnes. Et ce fut un plaisr de partager cela avec les frangins et Arnaud du TOP ainsi qu’avec tous les cops recroisés ici : Gus, régis, Ludo, yann, clem, nathalie, Benoit, Vincent, Monique…. et tous les autres!…
1 Maud GOBERT 06:51:31 – TEAM ADIDAS
2 RAMSDALE Charlie 07:16:24
3 DENIS BILLET Christine 07:18:32 – TEAM ACTIVA SPORT
4 HERVE Agnès 07:26:53 – TEAM OUTDOOR PARIS
5 COQUARD Aline 07:35:29 – TEAM TRACE DE TRAIL
6 LEFEBVRE Cécile 07:50:05 – TEAM TRACE DE TRAIL
7 DE LA HOUGUE Héloise 08:08:02
8 VALERO Anne 08:10:30 – TEAM TECHNICA
9 SIRE VAUX Laurence 08:20:17
10 RAI Manikala 08:29:04
Agnès et Olive
Le TOP au TOP, rétro 2014, en route vers 2015, Agnès HERVE
22 décembre 2014 @ 8 h 45 min
[…] La 6000D…. parce que c’est une course que j’avais vraiment beaucoup aimée en 2010 avec un beau week-end passé avec mon papa qui m’y faisait l’assistance. Parce que c’est la montagne. Parce que, cette année, je l’ai partagée avec mon meilleur ami Olivier qui, au dernier moment, n’a pas pu prendre le départ et qui s’est avéré être un assistant hors pair, parce qu’il y avait mon futur chéri qui courait également, parce que c’était un vrai « jour sans » et que malgré la douleur, l’absence de plaisir, j’ai été chercher loin mentalement pour finir en cinquième position. Vidée mais hyper heureuse! […]